Le président Félix Tshisekedi a réaffirmé la tenue d'élections générales en République Démocratique du Congo (RDC) à la fin de cette année lors de son discours à la 78e Assemblée générale des Nations-Unies. Il a assuré que des mesures ont été prises pour garantir la transparence, l'égalité des chances et l'inclusivité dans ces élections.
" Je voudrais confirmer une fois de plus qu'à la fin de cette année, des élections générales seront organisées en RDC dans les institutions à mandat électif jusqu'au niveau des communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement. La CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales ainsi que les municipales. Les dispositions sont prises pour assurer la transparence, l'inclusivité, l'égalité des chances et la crédibilité des prochains scrutins ", a déclaré Félix Tshisekedi lors de son quatrième discours à l'ONU depuis son accession à la présidence.
Le président a également sollicité l'implication des Nations-Unies dans le processus électoral en invitant leurs institutions spécialisées à jouer un rôle clé.
" Des invitations ont déjà été lancées aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées dans le domaine des élections pour mandater leurs missions d'observations électorales afin d'accompagner le processus et d'aider l'État congolais à consolider sa jeune démocratie. L'ONU est invitée à jouer un rôle important par ses institutions spécialisées. Le gouvernement congolais remercie déjà celles des institutions et ONG invitées qui sont déjà à pied d'œuvre ", a-t-il ajouté.
Actuellement, la CENI poursuit la mise en œuvre de son calendrier publié l'année dernière. Cependant, une partie de l'opposition politique, notamment Lamuka dirigée par Martin Fayulu et le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila Kabange, ne participe pas à ce processus électoral. Martin Fayulu demande un nouvel audit du fichier électoral pour rejoindre le processus, tandis que le FCC insiste sur la refonte de la CENI, le remplacement des juges à la Cour constitutionnelle, la révision de la loi électorale, des revendications qui, jusqu'à présent, ne trouvent pas de réponse du côté du gouvernement en place.
Clément MUAMBA