Suite à un épisode de violences ayant fait plus de 40 victimes à Goma, le mercredi 30 août, l'indignation est unanime. La classe politique, la société civile et les organisations internationales expriment toutes leurs condamnations face à ces tragiques événements. Malheureusement, ces réactions interviennent après que des vies congolaises ont été tragiquement fauchées.
Le Président de la République a exprimé sa profonde colère et son effroi lors du conseil des ministres tenu à Kinshasa, le vendredi 1er septembre. Pendant cette réunion, le Premier ministre, Sama Lukonde, a annoncé l'envoi d'une délégation gouvernementale à Goma. Son objectif : éclaircir les circonstances de ces événements tragiques et découvrir la vérité derrière les violences survenues lors de la manifestation.
De leur côté, les députés nationaux du Nord-Kivu ont publié une déclaration dans laquelle ils exigent du gouvernement de la République des mesures conservatoires à l'encontre des autorités sécuritaires au Nord-Kivu. Par ailleurs, de nombreux appels à une enquête internationale ont été lancés. L’Union européenne a fermement condamné la violence survenue à Goma et a appelé à une enquête transparente pour établir les faits. Denis Mukwege a également fermement condamné ce carnage et exhorte le gouvernement à prendre des mesures concrètes.
Le vendredi 1er septembre, le tribunal militaire de Goma a entamé le procès des individus soupçonnés d'être à l'origine de ces violences ayant plongé la ville dans le deuil