Félix Tshisekedi se félicite du climat politique dans son pays et se présente comme un défenseur de la démocratie. Lors d'un entretien avec sa porte-parole Tina Salama, le chef de l'État s'est réjoui du fait que les opposants ne choisissent plus l’exil.
"Je tiens à vous dire que je ne serai jamais dictateur. La preuve en est que si j'étais dictateur, ceux qui le disent ne seraient pas ici au Congo pour le dire", a-t-il déclaré.
Il a donné l'exemple d'un pays voisin (le Rwanda sans le nommer): "Je ne vais pas vous donner d'exemple de pays, mais regardez autour de nous, le pays auquel vous pensez ? Je peux deviner. Si un opposant à ce régime peut dire cela dans ce pays où même un journaliste peut parler de dictature, cela signifie déjà que si ces personnes peuvent le dire ici et rentrer chez elles en toute tranquillité, alors ce n'est pas vrai. »
Cependant, il a mis en garde : "Mais en même temps, il ne faut pas confondre démocratie et anarchie absolue. J'ai passé les trois quarts de ma vie à lutter contre la dictature, les injustices et pour les libertés. »
Le 20 mai 2023, lors d'une marche organisée par les leaders de l'opposition, la Police Nationale Congolaise (PNC) a fait un usage excessif de la force et a blessé au moins 13 manifestants, dont un garçon de 13 ans.
Fin mai, Félix Tshisekedi avait déploré l'attitude de l'opposition, qu'il accuse de vouloir créer des foyers de tension à Kinshasa dans le but de perturber l'organisation du scrutin.