La République démocratique du Congo constituée comme partie civile dans l'affaire mettant en cause le député national Édouard Mwangachuchu se dit satisfaite de la décision de la Haute Cour militaire qui a refusé d'accorder la liberté provisoire au prévenu pour lui permettre de répondre aux rendez-vous médicaux. Selon la partie civile, il serait "irraisonnable" d'accorder la liberté provisoire a ce prévenu alors que l'affaire est en flagrance.
"La République démocratique du Congo est très contente puisque la cour est demeurée constante et a réitéré sa position qui a été déjà donnée. Nous sommes en matière de flagrance, il est irraisonnable qu'on puisse accorder la liberté provisoire à un prévenu qui viendrait se présenter en liberté. Pour cette raison, la République démocratique du Congo est satisfaite de l'arrêt rendu par la Haute cour militaire. Le Haute cour à très bien motivé son arrêt, conformément au régime pénitentiaire, cela relève du gardien de la prison, s’il y a maladie, les autorités de la prison vont constater", a déclaré Trésor Tendate, avocat de la République.
La Haute cour militaire a encore rejeté ce mardi 6 juin la demande de liberté provisoire introduite par le député Edouard Mwangachuchu pour raison de “santé précaire” afin de lui permettre de répondre aux différents rendez-vous médicaux.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
Ivan Kasongo