One Forest Summit à Libreville: sur invitation de Macron et de Bongo, une dizaine de chefs d’Etat annoncés, la RDC attendue au niveau ministériel 

Ouverture du segment ministeriel de One Forest Summit
Ouverture du segment ministeriel de One Forest Summit

Plusieurs chefs d’Etat sont attendus à Libreville pour participer au One Forest Summit. Ce sommet est consacré aux enjeux forestiers et se concentre sur les défis communs rencontrés par les trois grands bassins forestiers de la planète : la forêt Amazonienne, le bassin du Congo et les forêts d’Asie du Sud-est, représentant 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre. 

Selon les organisateurs, les présidents des pays suivants sont annoncés: Guinée-équatoriale, République centrafricaine, Cameroun, Sao-Tomé-Et-Principe, République du Congo, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Cameroun, Burundi et Tchad. Les deux hôtes Emmanuel Macron et Ali Bongo. Felix Tshisekedi ne sera pas présent, selon son cabinet. Parmi les personnalités attendues, il a également les représentants de la Commission européenne et la Secrétaire Générale du Commonwealth.

L’Angola, le Cambodge, le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, l’Ouganda, le Royaume-Uni, la République démocratique du Congo, le Rwanda, la Zambie et la Norvège seront représentés au niveau ministériel.

Du 1er au 2 Mars 2023, il sera donc question d’intensifier la coopération internationale pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques : la recherche scientifique sur les écosystèmes forestiers, les chaînes de valeurs durables dans le secteur forestier, et les financements innovants de la biodiversité. Le One Forest Summit réuni des chefs d’état et des ministres de tous les continents, notamment des experts et des représentants d’ONGs autour de plusieurs objectifs. Il s’agit de donner aux pays forestiers des solutions très concrètes pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques des politiques plus protectrices des forêts ou encore de rémunérer les pays qui réduisent la déforestation, et lancer des mécanismes innovants pour financer des zones protégées.