CAF-C2 : le FC Saint Eloi Lupopo à 90 minutes d’une qualification en phase de poules, 16 ans après

Les joueurs de Lupopo à l'entrainement
Les joueurs de Lupopo à l'entraînement/Ph. droits tiers

Après seize années d’absence, le Saint Éloi Lupopo pourrait renouer avec la phase de poules d’une compétition africaine interclub de la Confédération africaine de football (CAF). Le club de Lubumbashi est à nonante (90) minutes de la qualification en phase de poules de la Coupe de la Confédération de la CAF.

Les cheminots accueillent, ce mercredi 9 novembre, sous le coup de 15 heures, au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, leurs homologues burkinabè du Rail club Kadiogo, à l’occasion de la manche retour du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération.

Les hommes de l'entraîneur malien Mohamed Magassouba vont démarrer ce match avec une légère avance d’un but acquise au match aller (victoire 1-0).

« Nous allons aborder ce dernier virage avec beaucoup d’esprit, tout en sachant que c’est un match décisif mais nous n’allons pas mettre la pression sur les joueurs. Donc il faut qu’ils soient fiers d’être là, il faut qu’ils soient à l’aise de jouer et à l’aise de terminer cette phase avec beaucoup de réussites et succès. Donc voilà tout ce que nous pensons en ce qui concerne la force de l’équipe », a déclaré Mohamed Magassouba en conférence de presse d’avant match.

Pour Mohamed Magassouba, son équipe a déjà oublié le match passé. Il souligne l’importance d’aborder les 90 minutes restantes avec beaucoup d’abnégations, beaucoup de sérieux et beaucoup de concentrations.

« Nous sommes une équipe de football comme toutes les équipes de football qui se préparent pour de grandes échéances comme celle-ci et nous nous sommes préparés. En conséquence, nous sommes prêts pour le match de demain comme tous les autres matchs. Parce que pour nous, un match n’est pas différent d’un autre. Tous les matchs qui viennent, nous les prenons au sérieux. Et tous les adversaires qui sont en face de nous, nous les prenons au sérieux. Et je crois que ce match ne sera pas une exception », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter :

« Le danger ? Tout adversaire est dangereux. Ça c’est le football. C’est pourquoi nous nous sommes préparés. Parce qu’il n’y a pas d’adversaire qui ne soit pas dangereux. Tout adversaire est dangereux. Et un entraîneur de football avertit prend tout le match au sérieux. Je l’ai dit, ce n’est pas contre Kadiogo que nous nous sommes préparés. Nous nous sommes préparés pour toutes les échéances. Donc match après match, nous allons négocier avec autant de témérité, autant de sérieux, autant de concentration, nous allons les prendre les uns après les autres et faire notre chemin ».

De son côté, Amadou Sapou, entraîneur du RC Kadiogo, estime que le manque de joueurs d’expérience a fait défaut à son équipe pour pouvoir rivaliser avec Lupopo au match aller.

« Nous venons ici pour nous battre, surprendre Lupopo. Nous allons mettre en place ce que nous avons déjà comme tactique et pouvoir piéger cette équipe qui sait bien jouer le jeu, qui sait aussi presser et occuper rationnellement les espaces. Donc on a vu aussi une équipe très disciplinée dans ce sens parce qu’en face, il y a un entraîneur très expérimenté parce qu’il a conduit l’équipe malienne A que nous tous nous avons vue. Nous connaissons déjà la force de notre adversaire et nous connaissons également nos forces et faiblesses et on va s’appuyer aussi sur nos forces et nous améliorer pour pouvoir le surprendre », a fait savoir Amadou Sapou, qui promet que son équipe va présenter un nouveau visage.

A noter que pour ce match, le FC Saint Eloi Lupopo n’aura besoin que d’un match nul à défaut d’une victoire pour composter son billet pour la phase de poules. La dernière fois que cette équipe a disputé la phase de poules d’une compétition africaine interclub de la CAF remonte en 2006. Et c’était déjà en Coupe de la Confédération.  Lupopo avait fini 3ème de son groupe avec 4 points derrière l’Etoile du Sahel et l’Espérance de Tunis de la Tunisie et devant Renacimiento FC de la Guinée Equatoriale.

Ndjadi Jean Jonas, stagiaire UPN