RDC : les FARDC encourage les jeunes filles à intégrer les forces de défense et sécurité

Les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ont organisé ce mercredi 15  à l’État-Major général au Camp Kokolo en collaboration avec la MONUSCO et les femmes leaders de la société civile congolaise, des échanges sur la participation de la femme au sein des forces armées de défense et de sécurité congolaise. Le général Dr Monique Ngomo, commandant du corps de santé militaire, a, au nom du chef d’état-Major général des FARDC, noté un " grand retard " en matière du genre au sein des FARDC.

"C’est une activité très importante. C’est une réunion-débat tenue dans le but d’échanger avec la société civile pour qu’elle nous aide à plus sensibiliser les jeunes filles à s’intégrer dans l’Armée… Nous voulons que tout le monde vienne dans l’Armée indistinctement et servir son pays. Nous parlons de manière particulière des filles parce que nous avons constaté qu’actuellement, nous n’avons que 2,3 % de femmes au sein des FARDC. C’est vraiment un grand retard que nous accusons en matière de genre. C’est ainsi que nous voulons accroître ce taux. Voilà pourquoi nous voulons intensifier la sensibilisation", a déclaré Monique Ngomo

Pour Faida Mwangila, ancienne Ministre du genre, ces échanges traduit, " la volonté d'accroître le taux de participation des femmes au sein " de l'armée.

"Il y a une volonté d'accroître le taux de participation des femmes au sein de nos FARDC. Le secteur de sécurité est un secteur très important, par apport au poids démographique de la femme nous avons estimé qu'il était temps, que nous puissions conscientiser la jeunesse à pouvoir intégrer l'armée surtout les jeunes filles. Ce qui est important c'est voir comment redoré l'image de l'armée, faire en sorte qu'au sein de l'armée, au niveau des commandement dans toutes les directions qu'on trouve des femmes qui servent le pays", a déclaré Faida Mwangila.

À ce jour, les Forces armées de la RDC compte 2,3 % des femmes et filles. Un taux estimé très faible au regard du pourcentage des femmes et filles dans le pays qui est de plus de 54 %. 

Ivan Kasongo