Des personnes à mains armées non autrement identifiées ont fait une incursion dans le centre hospitalier de Mshimbakye, situé au quartier du même nom dans la commune de Baraka centre. C’était dans la nuit du dimanche au lundi 13 juin.
Selon Philippe Tamùkakye, responsable de ce centre hospitalier, c'est à minuit que ces inciviques ont eu à pénétrer dans les installations de cette structure médicale avec des armes à feu et blanches dont les marteaux et machettes.
« C'était cette nuit aux environs de 00h que des hommes armés se sont introduits ici dans notre centre hospitalier. On n'a pas identifié le nombre. Ils ont cassé la porte de mon bureau et pris des ordinateurs. Ils sont arrivés dans la salle de la maternité où ils ont ravi des téléphones portables et d'autres biens aux mamans qui venaient d'accoucher. Après, ils ont torturé des gens pour qu'ils leur montrent la caisse et la pharmacie où ils ont réussi à emporter un lot important de médicaments. Malheureusement l'intervention militaire est arrivée en retard », a-t-il renseigné.
De son côté, le commandant adjoint du 2202e régiment basé à Baraka, le Colonel Dieudonné Kanane appelle la population à dénoncer toutes les personnes suspectées et de collaborer avec les services de sécurité pour démanteler tous les réseaux de criminels qui sèment l'insécurité dans la ville de Baraka.
« Après les alertes de la population, nous y avons dépêché nos éléments. Malheureusement, c'est avec un retard car nous sommes arrivés sur le lieu quelques minutes après leur départ. Les bandits qui opèrent ici ne viennent pas de loin. Ce sont des jeunes du quartier. C'est pour cela que nous demandons à la population d'avoir l'habitude de dénoncer ces bandes criminelles pour nous faciliter la tâche », a-t-il ajouté.
Un mois après l’arrivée d’un nouveau commandement militaire à la tête du 2202ème régiment dirigé par le Colonel Gabriel Banza en remplacement du colonel David Ipanga, la recrudescence des cas d'insécurité s'observe sur la ville.
Selon des sources militaires, sept (7) présumés criminels sont arrêtés par les FARDC qui seront bientôt transférés à la prison centre d'Uvira.
Lubunga Lavoix, à Baraka