La plateforme des ONG de la société civile, Agir pour les Élections Apaisées et Transparente (AETA) ouvert ce jeudi 09 Juin, un atelier de deux jours, sur le thème " l'état des lieux de la mise en œuvre de la feuille de route du processus électoral par la CENI : défis et perspectives pour le respect du délai constitutionnel".
Pour l'AETA, au sortir de cet atelier, il sera question d'identifier et définir des stratégies d'actions de plaidoyer à mener auprès des parties prenantes concernés pour la tenue des élections dans le délai.
" Nous sommes entrain de faire l'état de lieu de la mise en œuvre de la feuille de route du processus électoral publié par la commission électorale nationale indépendante, pour voir à quel niveau nous sommes, pour dégager les points saillants pour savoir si nous serons à mesure d'être au rendez vous du 2023 au regard du temps qui nous reste. Dans la feuille de route, il était question qu'on puisse arriver l'identification et l'enrôlement des électeurs au mois de mars et qu'on puisse procéder à la validation de la cartographie au mois de mai, et là nous sommes au mois juin la cartographie n'est pas encore là, nous sommes encore au niveau de la CENI à l'étape du recrutement et des formations de ceux là, proposé à la récolte des données. Aujourd'hui nous sommes au mois de juin rien n'est fait, encore l'opération d'identification des électeurs accusent déjà un retard de près de 8 mois , comment on va s'en sortir et au regard de cela que nous voulons dégager des données technique et opérationnel, pour faire voir à l'opinion et aux parties prenantes au processus électoral est ce qu'avec ça nous pouvons retrouver le rendez de 2023 ", s'indigne Jérôme Bonso.
Et de poursuivre :
"Si l'enrôlement et l'identification des électeurs posent problème, il y a la mutualisation des opérations entre la CENI, ONIP et l'INS est ce qu'avec ça on sera au rendez vous. C'est pourquoi nous disons que nous sommes déterminés pour 2023. Nous disons qu'il faudrait tripler le budget des élections à la CENI, pour qu'on puisse acheter les matériels et couvrir le 26 province au même moment quand on va déclencher l'enrôlement et l'identification des électeurs. Nous invitons notre gouvernement à déployer et de mobiliser les recettes pour que le rendez-vous puisse être respecté ! Faute de quoi, on va encore déchanter. C'est pourquoi nous faisons cet atelier, nous allons sortir avec un agenda SOS 2023 sauvons 2023".
Plusieurs personnalités intéressées par les questions électorales participent à cet atelier, notamment l'ancien vice-président de la CENI et député national, Jacques Ndjoli, le professeur Florimond Muteba expert en suivi budgétaire.
Ivan Kasongo