Tshopo : le président et le vice-président de l'assemblée provinciale visés par des pétitions

PHOTO DROITS TIERS
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Huit députés provinciaux de la Tshopo ont signé des pétitions pour la déchéance du président de l’assemblée provinciale et de son vice-président pour incompétence. Selon l’un des initiateurs, le député Jacques Mandiongwe, Gilbert Bokungu excelle dans des décisions émotionnelles.

Jacques Mandiongwe dit qu’ils attendent la convocation de la plénière par le directeur administratif de l’assemblée provinciale, laquelle sera consacrée à l’installation du bureau déjà qui va convoquer la plénière pour examiner les deux pétitions.

« Nous reprochons à notre président l’incompétence, notre président est très incompétent. Il a souvent agi sous émotion. Il a appris par des rumeurs qu'il y aurait une motion qui serait en gestation contre lui. Or en réalité, il n’y avait aucune motion contre lui. Après, il va entretenir un groupe que je qualifie de milice et ils vont venir à l’Assemblée provinciale pour semer des troubles, briller de pneus, il a instruit à la garde de ne rien faire. Ces gens ont commis des bavures sous l’œil impuissant de la police commise à la garde de l'hémicycle. Ils ont semé des désordres devant les résidences de certains députés provinciaux que lui estimerait être parmi les signataires d’une pétition inexistante. Ainsi donc, les députés provinciaux ont décidé d’initier une pétition contre lui mais aussi contre le vice-président qui était déjà en gestation », a-t-il expliqué à la presse.

Et d’ajouter :

« Nous avons un président qui a des difficultés à interpréter les articles de notre règlement intérieur, il ne maîtrise pas certaines lois de notre pays, c’est très grave. Le dernier cas date du député qui a quitté le gouvernement provincial pour réintégrer l’assemblée provinciale, malgré l’ordonnance de la Cour d’appel, mais il ne l’a pas mis en exécution ».

L’assemblée provinciale de la Tshopo a 28 députés. Mardi dernier, ils avaient élu un nouveau gouverneur à l’issue d’une deuxième tour qui a vu les deux protagonistes finir à égaler. Tony Kapalata l’a emporté sur le critère d’âge établi par la loi électorale.

Fonseca MANSIANGA