Les travaux de réhabilitation de l’aérogare de l’aéroport international de Bangboka seront terminés en décembre promet l’entreprise Chinoise SZTC qui a reçu 2 704 788 USD de la part du gouvernement.
La durée de la suite des travaux est de sept mois. Des engagements ont été pris par toutes les parties prenantes au cours d’une séance de travail tenue cette semaine entre les ministres des Finances, de l'Aménagement du territoire et celui des transports, voies de communication et désenclavement, les délégués de la Régie des voies aériennes (RVA) et le responsable de la société chinoise.
A Kisangani, les boyomais attendent la concrétisation de ce projet, eux qui ont le sentiment d’être parmi les oubliés de la République.
Ce n’est pas la première fois que de telles annonces sont faites. Pour rappel, Joseph Kabila avait lancé en juillet 2017 les travaux de réhabilitation de de cet aéroport qui devraient durer 12 mois, couter 6 millions USD et concerner notamment l’installation des équipements aéroportuaires modernes, mais quasiment rien n’a été fait.
Bien avant cette initiative, en juin 2014, la RVA annonçait un accord avec la firme espagnole Geci toujours pour la réhabilitation de cet aéroport. Là encore, le projet était ambitieux. Il fallait réhabiliter la tour de contrôle, installer des équipements d’aide à la navigation aérienne et des télécommunications ainsi. Un montant de 9 millions USD avait été avancé, mais toujours sur papier. En 2009, une autre promesse de même nature avait été faite.
Cependant, depuis quelques mois, les infrastructures aéroportuaires semblent revenir au cœur des projets du gouvernement.
"J'envisage probablement, exploiter les opportunités des partenariats publics et privés pour mobiliser les capitaux afin qu'au minimum nous soyons capables d'implanter en ce qui concerne le transport aérien, au moins 3 aéroports fiables et modernisés dans chaque province de notre pays. Ainsi donc, nous aurons au minimum 78 aéroports. Et, je vous dis, c'est faisable", disait le 7 avril devant les députés nationaux Chérubin Okende, ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement.
Avec une piste longue de 3800 mètres, cet aéroport est parmi les plus grands du pays. Il avait été pensé pour être un véritable hub entre Lubumbashi, Goma et Kinshasa.