Loi électorale: le CLC demande à Félix Tshisekedi de prendre l'initiative de trouver un consensus pour l'organisation des élections crédibles en 2023

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Le Président de la République, Félix Tshisekedi

Le Comité Laïc de Coordination (CLC) appelle le chef de l'État Félix Tshisekedi à prendre une initiative de trouver, en tant que garant de la nation, un "minimum" de consensus afin d'organiser des élections crédibles en 2023.

" S'agissant des élections, un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus, si indispensable pour garantir leur crédibilité future. La politique du passage en force et celle des positions extrêmes érigées en droits véto, ont largement atteint leurs limites. L'une et l'autre positions ne peuvent avoir pour conséquences que des fragiliser la prochaine législative, alors que la RDC a besoin plus que jamais d'un vertébré, ayant pour base une légitimité absolue", déclare le communiqué de CLC

Et d'ajouter :

 " Le CLC considère qu'il n'est pas trop tard pour bien faire , raison pour laquelle il encourage le chef de l'Etat à prendre de l'initiative et à la classe politique de faire preuve d'un sens élevé de responsabilité. Comme à l'accoutumée le CLC rappelle que sa vigilance demeure en éveil et qu'il ne se dérobera pas de sa responsabilité, en cas de besoin, pour protéger l'intérêt général ".

Toujours dans le cadre de la vigilance citoyenne, Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO), l'opposition Lamuka, le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila , et d'autres forces politiques et sociales, réunis au sein du "Bloc patriotique"ont annoncé un sit-in le 06 mai prochain devant le Palais du peuple pour exiger le consensus sur la loi électorale.

Pendant ce temps, les députés du FCC boycottent les plénières de l'examen du projet de loi sur les réformes électorales à l'Assemblée nationale. Ils obligent un dialogue politique afin de trouver un consensus. Mais pour  le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, tout dialogue ne se fera que dans le cadre institutionnel.

Ivan Kasongo