Une plénière est convoquée ce lundi 2 mai à l’Assemblée nationale pour permettre au groupe de 13 (G13) de répondre aux préoccupations soulevées par les députés lors du débat général sur la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale.
À la suite de 3 jours de débat, il y a eu plus de 70 interventions. La plénière avait décidé souverainement d'accorder 3 jours, à la demande des initiateurs, pour préparer les éléments de réponse.
« Je voudrais d'abord remercier les collègues pour l'intérêt qu'ils ont accordé à cette proposition de loi. Nous avons eu ici plusieurs interventions qui sont aussi pertinentes les unes que les autres, qui nous obligent comme coauteurs, mes collègues et moi à pouvoir vérifier certaines de nos certitudes. Par conséquent, Honorable président, pour aider la plénière à pouvoir délibérer, surtout sur des options, pour que celles-ci soient claires et conformément à ce que vous avez indiqué comme méthodologie au début d'examen de ce texte, je voudrais solliciter de votre part 72 heures pour pouvoir examiner et rencontrer dans le détail, de manière transversale, l'ensemble de préoccupations qui ont été exprimées par les collègues pour qu'aucun collègue ne se sente oublié dans les réponses que nous allons pouvoir donner », avait demandé Delly Sesanga.
C'est depuis le 14 avril dernier que l'Assemblée nationale a entamé l'examen de cette proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale initiée par le G13.
Après présentation de l'économie générale de ladite proposition, des jours ont été laissés pour permettre notamment aux députés FCC qui avaient boycotté la plénière à rejoindre le débat. Lors du troisième et dernier jour du débat, un groupe d’élus FCC avait rejoint l'hémicycle et participé au débat. Il s'agit notamment d’Adolphe Lumano, Josué Mufula, Ida Kitwa, Marie-Claire Alfani Machozi.
Après les réponses des initiateurs, la plénière pourra se prononcer sur la recevabilité ou non du texte sous examen. Si la proposition de loi est déclarée recevable, elle sera envoyée à la commission politique administrative et juridique(PAJ) de l'Assemblée nationale pour un examen approfondi.