Elim/Coupe du monde 2022 : « je n’aime pas fuir mes responsabilités mais la faute incombe surtout à l’organe technique qui est la Fecofa » (Moïse Katumbi)

Moïse Katumbi, Président du Tout Puissant Mazembe

Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont très largement inclinés (1-4) devant les Lions de l’Atlas du Maroc en match retour comptant pour les barrages de la Coupe du monde, Qatar 2022.

Les Fauves Congolais n’ont pas été tout simplement à la hauteur dans cette explication où ils pouvaient jouer leur va-tout. Ils n’ont pas résisté à la pression dès les premières minutes de la partie et l’emplacement tactique mis en place par le staff technique ne leur a malheureusement pas permis. L’unique but congolais a été inscrit par Ben Malango sur cette pelouse qu’il connaît bien sur son 1er ballon. C’est son 4ème but dans ces éliminatoires.

« Le gouvernement et le Chef de l’Etat ont tout fait en mettant tous les moyens. Nous devons nous assumer nous-mêmes en tant que congolais. Un match de football, ce n’est pas le président de la République ou celui de Mazembe qui vont jouer sur le terrain. Le plus important, c'est de savoir pourquoi nous avons raté la qualification. La réponse est claire à mon sens. Avez-vous déjà vu une équipe nationale sans la convocation des joueurs évoluant au pays ?… Il fallait faire jouer quelques matchs entre les joueurs évoluant au pays et ceux à l’extérieur pour trouver une bonne ossature qui allait se qualifier pour cette Coupe du monde. Je n’aime pas fuir mes responsabilités mais la faute incombe surtout à l’organe technique qui est la Fécofa. Dans de pareilles situations, on s’adresse aux clubs en leur demandant que devons-nous faire ? Parce que l’impression est que les joueurs évoluant au pays auront tendance à vouloir s’expatrier parce que ce n’est que de la sorte qu’ils peuvent être convoqués pour défendre les couleurs nationales », a déclaré Moïse Katumbi, le président du TP Mazembe chez nos confères de Nyota Télévision.

C’est la fin de cette aventure qui les a conduit jusque pour cette dernière étape et vont attendre 2025 pour retenter une nouvelle aventure mais cela passera déjà par une qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire en 2023.

Michel TOBO