Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale a indiqué que la session ordinaire de mars va comporter un agenda législatif très chargé au regard de nombreux projets et propositions de loi déposés au son bureau de la chambre basse du Parlement. Il a surtout assuré que le contrôle parlementaire sera garanti au cours de la session. Ce que salue le député national Bathe Ndjoloko tout en restant tout de même prudent en attendant de voir le concret.
Pour lui, si le contrôle parlementaire se fait normalement cela aura un impact visible sur la vie de la population.
"Son discours augure de bonnes perspectives, son discours rassure, on ne doit pas se limiter à ça, il faut maintenant que le travail soit fait et là du côté de la partie parlementaire en tant que tel il y a beaucoup de propositions de lois qui sont en souffrance depuis la session passée dont la mienne qui a porté sur la proposition de loi visant à protéger des jeunes contre la consommation des boissons fortement alcoolisées. Je suis confiant que ça sera aligné puisque c'est une loi qui a un impact direct sur le Congo et sur l'avenir de ce pays. Du côté contrôle parlementaire, lui même a reconnu que beaucoup de députés ont été frustrés la session passée, c'est un exercice qui améliore la gouvernance, la gouvernance une fois améliorée nous sommes sûrs qu'il y aura de l'impact sur la vie des congolais", a déclaré Bathe Ndjoloko à l'issue de la plénière de mardi 15 mars 2022.
Abordant le volet législatif, l'élu de Pangi dans la province de Maniema dit attendre voir le bureau pousser les députés nationaux au travail en vue d'adopter la loi électorale. Il estime que l'Assemblée nationale doit tout faire pour ne pas être à la base d'un probable glissement alors que les élections sont attendues l’année prochaine.
"Nous sommes confiants qu'il faut que le président et son bureau mettent les députés au travail pour que la raison ne vienne pas du parlement pour dire qu’on pourrait prolonger ou glisser, nous ne sommes pas du côté de ceux qui veulent le glissement, nous tenons à ce que les élections aient lieu selon le calendrier électoral et selon la constitution puisque nous sommes au troisième cycle, nous pensons au 4e et le 4e cycle doit tirer des leçons et bénéficier des avantages de tout ce qui se passait pendant les 3 premiers cycles électoraux", a-t-il indiqué.
La session parlementaire de mars ouverte ce mardi est l’avant dernière session ordinaire avant d’aller aux élections prévues en 2023. Cette session comporte des enjeux politiques de taille. Elle se penchera sur les matières électorales et le contrôle parlementaire tant sollicité par les élus qui accusent souvent le bureau dirigé par Christophe Mboso de bloquer leurs initiatives parlementaires.
Après l'ouverture de la session, la prochaine étape est la réunion de la conférence des présidents en vue de doter d'un projet de calendrier qui doit être adopté en plénière.
Clément Muamba et Berith Yakitenge