Les attentes sont multiples pour la session de mars qui s’ouvre ce mardi au Parlement. Comme beaucoup, le député Kambale Ezéchiel estime que les réformes électorales doivent être une priorité au cours de la session de mars.
"Cette année est l'avant-dernière pour qu'on arrive aux élections, l'année prochaine c'est une année électorale. La session de septembre sera une session budgétaire donc c'est cette session de mars qui doit traiter plus les lois qui cadrent avec l'organisation des élections notamment la loi électorale”, a-t-il dit à ACTUALITE.CD dimanche 13 mars.
En plus des questions électorales, la situation sécuritaire dans l’est du pays doit être débattue.
“La deuxième question c'est le débat sur l'application des recommandations faites par l'Assemblée nationale au gouvernement par rapport à la situation dans l'Est. Nous allons parler de l'évaluation de l'état de siège et du processus de sortie de l'état de siège”, a ajouté Kambale Ezekiel.
Pour lui, étant donné qu’il y a des opérations conjointes FARDC-UPDF à Beni et Irumu, l’état de siège n’a plus sa raison d'être.
“Tous les députés nationaux de l'Ituri et du Nord-Kivu avaient séché les activités de l'Assemblée nationale surtout lors des plénières portant prorogation de l'état de siège et nous n'avons pas encore levé l'option du retour, ça veut dire que nous sommes pour la fin de l'état de siège parce qu’avec les opérations conjointes FARDC-UPDF, l'état de siège n'a plus sa raison d'être, ces opérations sont venues remplacer tacitement l'état de siège”, s'est justifié l’élu de Mambasa.
Lors de la 44e réunion du conseil des ministres, le Premier ministre, avait rappelé au gouvernement la nécessité de suivre les les différentes recommandations formulées par le parlement et d’accorder une attention particulière surtout à celles liées à l'état de siège en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. La partie Est de la République Démocratique du Congo fait face à l'insécurité grandissante depuis plus de 20 ans actuellement. Pour faire face à cette situation, le Chef de l'État Félix Tshisekedi et son gouvernement avaient décidé de proclamer l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
Quelques mois après, les autorités compétentes ont opté pour la mutualisation des forces avec l'armée Ougandaise pour combattre les ADF qui sèment la désolation dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Malgré cela, les massacres des civils se poursuivent encore d'où des appels pour la levée de l'état de siège.
Clément Muamba