Le Fonds Monétaire International (FMI) veille à la crédibilité de la loi de finances 2022. Ce monitoring accru s’explique notamment par le fait que le budget voté par l’Assemblée nationale est un tout petit peu différent de celui discuté avec l’institution de Bretton Woods lors de la première revue du programme conclu avec le gouvernement. Les députés avaient revu les hypothèses des recettes et par conséquent celles des dépenses.
Ces derniers mois, selon les informations de ACTUALITE.CD, l’institution financière veut se rassurer de la mise œuvre de ce budget qui doit être conforme aux objectifs du programme soutenu par la Facilité Élargie du Crédit du FMI. Et cela passe notamment par la gestion de la crise du pétrole provoquée par la guerre en Ukraine et son impact en RDC. Le coût potentiel sur les finances publiques de la hausse des prix du pétrole sera particulièrement scruté.
L’instance financière attend également du gouvernement la réaffirmation de la volonté de faire avancer les réformes importantes notamment pour améliorer la gestion des finances publiques. Le tout dans un contexte marqué par la période pré-électorale.
Si le FMI salue les améliorations recensées dans la mobilisation des recettes, il souligne aussi des efforts à fournir dans le rapportage et la coordination entre les différents ministères (Finances et budget) et la Banque centrale sur la gestion de la trésorerie.