La rentrée parlementaire est prévue ce mardi 15 mars en RDC. Cette nouvelle session est très attendue au pays au regard des enjeux politiques marqués surtout par les préparatifs des élections prévues l’année prochaine. Pour le député Jean Baptiste Kasekwa, les questions liées aux réformes électorales consensuelles doivent figurer parmi les matières prioritaires à examiner au cours de la session qui s'ouvre ce mardi 15 mars 2022 dans les deux chambres du parlement congolais.
“Il y a la question des réformes électorales. Nous n'accepterons aucun glissement du calendrier électoral. Par conséquent, toutes les questions liées à la loi électorale doivent être vidées au cours de cette session de manière à permettre à ce que le processus électoral soit lancé correctement. Il faut accélérer, mettre sur la table la proposition des réformes présentée par Lamuka et d'autres acteurs pour trouver effectivement des réformes consensuelles”, a-t-il dit dimanche à ACTUALITE.CD.
A côté de cette revendication, insiste ce député membre de l’ECIDE, “nous continuons à exiger que ce bureau actuel de la commission électorale nationale indépendante soit changé”.
“Le bureau actuel n'est qu'un parlement debout de l'UDPS où vous avez un Kadima qui est de l'UDPS, rapporteur UDPS, le secrétaire national qui est de l'UDPS, nous ne pouvons pas accepter d'aller aux élections avec un parlement debout de l'UDPS que l'on veut nous présenter comme un bureau de la CENI”, a ajouté M. Kasekwa.
Les membres du bureau de la CENI ont été reçus récemment par les Présidents de deux chambres du Parlement en prévision de la rentrée parlementaire. Selon Denis Kadima, il a été question notamment de rappeler aux législateurs la nécessité de doter la CENI de l'arsenal juridique à temps afin de tenir le délai de 2023.
Dans sa feuille de route pour la période 2022-2026, la CENI a soulevé plusieurs contraintes qui peuvent empêcher la tenue des élections en 2023. Parmi ces contraintes, il y a entre autres le retard dans le financement des opérations électorales, la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réforme électorale), la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs qui doit être faite sans lenteur pour respecter le délai constitutionnel.
Clément Muamba