Le ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, Chérubin Okende, a présenté le Rapport sur l’avancement des travaux du Port sec de Kasumbalesa, au Conseil des ministres du vendredi 4 février, faisant suite à la recommandation du Chef de l'Etat Félix Tshisekedi.
A ce stade, a-t-il indiqué, les études environnementales, géotechniques, financières et économiques ont déjà été faites.
Chérubin Okende évoque la possibilité d'ouverture d'un partenariat public-privé pour aider l'OGEFREM, qui ne dispose pas d'assez des moyens, à terminer les travaux du port sec de Kasambulasa.
"Au regard du coût du projet évalué à près 129 millions de dollars américains et des faibles moyens de l’Office de gestion du fret multimodale (OGEFREM) pour
financer le projet, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a dit avoir conclu un Mémorandum d’entente avec un partenaire pouvant financer les travaux", renseigne le compte-rendu de la 39ème réunion du Conseil des ministres.
L'OGEFREM a assuré la couverture financière du projet par phase et ce qui a permis la construction de la clôture sur l’ensemble du site de 62 hectares et compactage de 20 hectares.
Le reste des travaux sera pris en charge par le partenariat public-privé à conclure, indique Chérubin Okende.
Notons que Kasumbalesa figure sur le tracé du réseau des routes constituant la « TRANSAFRICAINE », laquelle devra relier l'Afrique du nord au sud, en partant du Caire, en Egypte, jusqu'à Capetown, en Afrique du sud.
La construction du Port Sec de Kasumbalesa fait partie des engagements que la République Démocratique du Congo a pris vis-à-vis de la SADC, car ce projet a été inscrit sur la liste des projets intégrateurs de cette organisation sous régionale.
Jordan MAYENIKINI