Henri Longendja est secrétaire exécutif du Collectif 24, une plate-forme des organisations de la société civile congolaise. Dans l’un de ses posts sur twitter ce vendredi 28 janvier, il appelle le président de la République Félix Tshisekedi ainsi que le Premier ministre Sama Lukonde à user de leur pouvoir et services afin de protéger Jean-Marc Kabund de la barbarie d’intolérance dont il est victime depuis l’annonce de sa démission au poste du premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Il affirme que ces cas d’intolérance se multiplient à l’encontre du président a.i de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Pour lui, c’est une violation de la liberté d’expression pourtant garantie en RDC.
« Nous constatons ces derniers temps que depuis qu’il a exprimé son opinion, il s’est logé des injures à son encontre. A Kingabwa, il a même été pourchassé par les adeptes ou les militants de l’honorable GECOCO. On nous aurait aussi appris qu’il a été retiré à bord d’un avion Kenya Airways alors qu’il n’est pas sous le coup d’interdiction de liberté de destination. Ce sont des choses qui se multiplient et que nous voyons. Nous nous disons pourquoi cet acharnement vis-à-vis d’un compatriote qui n’a exprimé que son opinion … Nous disons que c’est une violation ou outrage de la liberté d’expression », a-t-il commenté à ACTUALITE.CD.
Et d’ajouter :
« Jusqu’à la preuve du contraire, Jean-Marc Kabund est vice-président de l’Assemblée nationale. Il a droit à toutes les faveurs. Le gouvernement et le président de la République ont tous les moyens possibles pour donner des injonctions qui feront en sorte que l’ordre soit rétabli … surtout le chef de l’Etat en tant qu’autorité morale de l’UDPS, puisque l’intolérance que nous constatons vient plus de sa famille politique. Je pense que si les deux prenaient ce dossier en main ça pourrait quand même atténuer ».
Deux semaines après avoir annoncé sur Twitter qu’il démissionnait de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund n’a toujours pas formalisé sa démission. Et au fur et à mesure que les jours passent, ses soutiens se font rares. Au sein de l’UDPS, plusieurs cadres se désolidarisent de celui qui est toujours président intérimaire du parti au pouvoir en RDC.
Japhet Toko