Les FARDC et l’UPDF alertent sur la présence d’hommes armés portant des uniformes similaires à celle de l’armée ougandaise qui planifieraient des attaques et des atrocités contre la population civile. Le tout, « dans le but de faire croire que l'UPDF s'est retournée contre les personnes que elle et les FARDC se sont engagées à protéger », expliquent expliquent les deux armées ce lundi.
Les FARDC et l'UPDF qu’elles possèdent « des informations fiables » sur ce projet. Selon elles, ces personnes se trouvent dans la région, sans préciser dans quel pays.
« Les informations recueillies précisent que ces criminels organisés en groupe armé veulent salir la bonne réputation de l'UPDF et des FARDC et créer le doute dans la population de l'Est de la RDC. Dans leur projection, ils veulent nuire aux bonnes relations existant entre l'UPDF et les FARDC, deux Forces de Défense disciplinées et behavioristes, et la population locale qui a bien accueilli et soutenu l'UPDF et les FARDC depuis le lancement de l'opération SHUJA contre les ADF l'année passée ».
Et d’ajouter:
« A cet effet, les FARDC et l'UPDF tiennent à alerter le public tant de l'Est de la RDC en particulier que celui de l'Ouganda en général, de la planification des attentats et actes de sabotage par ces criminels, et appellent chacun à la vigilance et à dénoncer ou signaler tout mouvement suspect des restes des terroristes ADF. Enfin, les FARDC et l'UPDF rassurent le public qu'elles ne se laisseront ni distraire ni détournées de leurs missions pour neutraliser définitivement l'ennemi. Elles affirment que dans la conduite des opérations, elles respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et les règles d'engagement ».
Ce communiqué est publié au moment où les autorités politiques et militaires gère l’épineuse question des opérations conjointes menées dans l’Est de la RDC depuis le 30 novembre 2021. Des opérations dont le lancement a été très critiqué par certains députés nationaux et aussi par certains membres de la société civile dont le Prix Nobel Denis Mukwege.