La société minière Kamoto Cooper Company (KCC), filiale de Glencore, située à Kolwezi au Lualaba, veut mettre un terme aux contrats de sécurisation (sous-traitance privée) accordés à 3 entreprises congolaises de sécurité "sans raison particulière". Il s'agit des entreprises : Connexion, TWINTE et EICCI.
Les contrats de ces 3 entreprises arrivant à terme, KCC veut les confier à d'autres entreprises "congolaises détenues par des étrangers". Ce, en violation de la loi sur la sous-traitance.
KCC envisage de signer avec G4S (DRC) SARL, une firme regroupant des intérêts sud-africains, américains et britanniques, basée en République démocratique du Congo.
Ce trio d'entreprises trouve que Glencore à travers sa société Kamoto Cooper Company (KCC) veut contourner la loi sur la sous-traitance des entreprises privées en République Démocratique du Congo, entrée en vigueur le 17 mars 2017. Cette loi vise à établir la réglementation concernant la sous-traitance entre personnes physiques ou morales de droit privé, à protéger et promouvoir les entreprises congolaises en leur accordant la priorité dans la sous-traitance. Ladite loi impose donc de ne sous-traiter qu’à des entreprises congolaises. Les associés et dirigeants de l’entreprise de sous-traitance peuvent cependant être des citoyens congolais ou étrangers, voire une entreprise congolaise ou étrangère à capitaux congolais ou étrangers.
A en croire des voix de la société civile, la fin, ex-abrupto, des contrats de ces trois entreprises de sécurité détenues par les ressortissants congolais va certainement favoriser un déséquilibre pour leurs travailleurs qui rejoindront le secteur du chômage. Et les 3 entreprises seront exposées à la faillite.
Jordan MAYENIKINI