Le 18 aout André Bokundua et Marcel Utembi avaient écrit au Chef de l’Etat. Ils souhaitaient le voir « urgemment » pour débloquer le processus de désignation des membres de la CENI. Ils disaient particulièrement avoir constaté le contexte délicat dans lequel se déroule la désignation des délégués des confessions religieuses à la CENI.
« Comme les choses n’évoluaient pas sur terrain, le présidium a sollicité une audience auprès du chef de l’Etat, conforment aux articles 68 et 69 de la constitution pour partager avec lui leurs préoccupations et lui donner la primeur de certaines preuves délicates sur les griefs qui pèsent sur le candidat qui pose problème malheureusement cette audience ne lui a pas été accordée », dit le duo CENCO-ECC dans une communication faite ce jeudi à Kinshasa.
Au cours d’une interview accordée à la Voix de l’Amérique fin septembre, Félix Tshisekedi avait expliqué son attitude.
« J'ai refusé leur invitation, vous imaginez il y a six contre deux, quelle position puis-je prendre là dedans ? Si je dis Ok, on retire comme disent les deux confessions religieuses qui sont minoritaires, les six autres confessions religieuses le prendraient très mal, si on impose parce qu’il y a six contre deux, les deux autres le prendront mal, ce n'est pas une affaire des politiques, c'est une affaire, je l'ai redis encore des confessions religieuses. Donc ce n'est pas mon affaire », avait-il dit.
Ce jeudi, CENCO et ECC ont une fois de plus réitéré leur détermination et ont appelé à une mobilisation de la communauté congolaise.