RDC-CENI : après son échange avec Mboso, Bahati Lukwebo annonce le dépôt pour “bientôt” du rapport de la commission paritaire au bureau de l'Assemblée nationale

Bahati Lukwebo et Christophe Mboso
Bahati Lukwebo et Christophe Mboso

Le Président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso a reçu, ce jeudi 26 août, son homologue du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Au menu des discussions entre les deux personnalités, les questions brûlantes de l'heure notamment l'état de siège, l'épineux dossier de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et la prochaine rentrée de la session ordinaire de septembre consacrée à l'examen du budget 2022.

S’agissant du dossier sur la CENI, M. Lukwebo dit avoir reçu des explications de Christophe Mboso en rapport avec l'évolution des travaux au niveau de la commission paritaire. D'après Modeste Bahati, cette commission dirigée par André Mbata va déposer dans les prochains jours son rapport au bureau de l'Assemblée nationale.

« Comme nous vous l'avions dit, nous nous concertons régulièrement, il en sera toujours ainsi. Comme vous le savez, nous sommes en pleine session parce qu’il y a l'état de siège qui est toujours pendant et nous préparons déjà la rentrée parlementaire de la session ordinaire le 15 septembre 2021 mais aussi vous savez que l'Assemblée nationale a en charge l'épineux dossier de la commission électorale nationale indépendante, or, le temps presse, le temps n'est pas avec nous, nous avons passé en revue la situation, le Président et cher aîné président de l'Assemblée nationale m'a tenu au courant de l'évolution des travaux au niveau de la commission paritaire, les travaux se déroulent très bien et nous pensons que bientôt, ils vont déposer leur rapport au bureau de l'Assemblée nationale », a déclaré Modeste Bahati Lukwebo à l'issue de l'entretien.

Six confessions religieuses ont choisi leurs candidats au poste de la présidence et de la plénière de la commission électorale nationale indépendante. Ce choix a été opéré sans l'église catholique et protestante, qui fustigent le choix de six autres confessions religieuses. Face à cette situation, les catholiques et les protestants ont saisi le chef de l'État pour un éventuel arbitrage.

Clément MUAMBA