Katumbi: « le cœur vaillant de la sentinelle du Katanga s’est arrêté de battre »

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Gabriel Kyungu Wa Kumwanza/Ph. ACTUALITE.CD

Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza est mort samedi à l'âge de 82 ans des suites d'une "courte maladie" en Angola, où il était hospitalisé. Le décès de l'Union nationale des Fédéralistes congolais (Unafec) a provoqué une vague de réactions. 

« Le cœur vaillant de la sentinelle du Katanga s’est arrêté de battre. Baba Kyungu était un grand frère et un ami. Monstre sacré de la politique, nous conserverons de lui le souvenir de son franc-parler. Son départ nous laisse inconsolables. Mes condoléances à sa famille. RIP », a écrit Moise Katumbi.

De sont côté, Jean-Marc Kabund, président a.i de l’UDPS, parle aussi « d’une grande perte »

« C'est avec consternation que je viens d'apprendre la nouvelle du décès du Président Gabriel KYUNGU WA KUMWANZA. Une grande perte pour le pays. Je salue la mémoire de l'un des fondateurs de l'UDPS, un Hô qui a marqué l'histoire politique de notre pays par son courage exceptionnel ».

 

Ève Bazaiba pour sa part « salue votre mémoire Baba Kyungu » et a « une pensée à la famille biologique et politique ».

Professeur Freddy Matungulu partagé aussi la peine de la famille et des amis: « Décès de Baba Gabriel Kyungu Wa Kumwanza. Mes condoléances attristées à sa grande famille biologique et aux équipes dirigeantes, aux militants et aux adhérents de l’UNAFEC. Paix éternelle à âme ».

Le ministre Julien Paluku salue le doyen: « Me trouvant à Bunia, en province de L'ITURI, je joins ma voix à celle des nombreux compatriotes affectés par le décès du Patriarche Kyungu Wa Kumwanza, un des doyens de la scène politique congolaise. Que son âme repose en paix et que Dieu daigne l'accueillir dans son Royaume ».

Pour sa part, Jean-Mobert Senga, activiste dans les rangs de Amnesty international, se souvient d’une page sombre de la vie de Kyungu.

« Avec l’annonce du décès de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, je n’ai qu’un regret: un autre acteur majeur de l’épuration ethnique des Kasaiens au Shaba/Katanga dans les années 90 disparaît, et avec lui tout espoir de le voir jugé un jour ! Mes pensées vont à toutes les victimes ».

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