La RDC évoque l’intérêt de conclure avec l’Inde un accord de protection mutuelle de leurs ressortissants respectifs

Joel Malu, 27 ans, étudiant en Informatique décédé dimanche 1er août alors qu'il était en garde à vue pour suspicion de possession de drogue. © DR
Joel Malu, 27 ans, étudiant en Informatique décédé dimanche 1er août alors qu'il était en garde à vue pour suspicion de possession de drogue. © DR

Les autorités congolaises évoquent l’intérêt des Gouvernements congolais et indien à engager des discussions en vue de la conclusion d’un Accord de protection mutuelle de leurs ressortissants respectifs sur le territoire de l’un et de l’autre Etat. 

« Cet Accord portera aussi sur la collaboration entre les services de police et de sécurité des deux pays afin de prévenir pareils incidents, et de lutter contre la délinquance de leurs ressortissants dans leurs territoires respectifs », dit le compte rendu du conseil des ministres de ce vendredi.

En attendant, le gouvernement lance un vibrant appel aux congolais en séjour irrégulier en Inde de bien vouloir regagner le pays et de se faire signaler à l’Ambassade de la RDC à New Delhi. C’est à la suite du décès en détention de Joël Malu Shindani à Bangalore. Une mission a même été diligentée en Inde pour évaluer sur les circonstances ayant menées à l’arrestation de l’étudiant congolais avant son décès.

Le Gouvernement congolais a protesté, par voie diplomatique, contre la mort de ce jeune congolais qu’il place sous la responsabilité entière de l’Etat indien. Prise en charge Et le rapatriement de la dépouille et des autres dépenses résultant de ce décès seront à la charge de l’Etat indien, préconise le gouvernement congolais. 

Ce dernier recommande aussi l’examen, par le Conseil des Ministres, des conditions de vie des congolais en Inde en vue de leur meilleure protection. 

Le conseil des ministres suggère également l’organisation, avec les Ministères en charge de l’Intérieur et de la Santé, du retour au pays des citoyens bloqués en Inde pour de raison de la pandémie à Covid-19 et de ceux qui n’ont plus rien à faire en Inde.