Assemblée nationale : une question d'actualité adressée au ministre de la santé relative à la grève des infirmiers et administratifs des hôpitaux publics

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Le député Ntumba Ciabola Bintou a adressé vendredi 11 juin,  une question d'actualité au ministre de la santé. Elle porte sur la grève des infirmiers et administratifs des hôpitaux publics.

L'élu de Katanda dans la province du Kasaï-Oriental se dit préoccupé par les nombreux malades qui se sont rendus dans des structures sanitaires sans être soignés à cause de cette grève.

Craignant des dégâts collatéraux de cette grogne, M. Ntumba Bintou veut que le ministre sectoriel vienne éclairer la lanterne des élus sur les causes réelles de cette grève. Aussi, attend-t-il du ministre de la santé, des solutions idoines pour remédier à cette situation.

“La représentation nationale veut être éclairée quant aux causes réelles de cette grève et quelles en sont les solutions idoines immédiates à court, moyen et long termes envisagées par votre ministère pour y mettre fin et résoudre efficacement les différentes revendications légitimes ayant conduit au déclenchement de cette grogne sociale qui paralyse les hôpitaux du pays et met la vie de nos compatriotes en danger”, lit-on dans sa correspondance.

Les infirmiers et personnels administratifs des hôpitaux publics sont en grève depuis le 8 juin dernier dans la grande partie du pays. A Kinshasa, les syndicats de ces agents disent compter sur le gouvernement pour une solution à leurs revendications.

Une question d'actualité est un moyen d'information pour le parlement. Selon l'article 181 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, la question d'actualité permet au député de requérir du gouvernement, d'une entreprise publique, d'un établissement ou d'un service public d'obtenir des éclaircissements sur certains de l'heure qu'il juge urgent. Elle est formulée par écrit et déposée au bureau de l'Assemblée nationale qui la transmet au destinataire. Ce dernier y répond au cours de la plénière programmée à cet effet, dans les 72 heures de la réception, par lui, du texte de la question.

Berith Yakitenge