Une vingtaine de femmes enceintes participent depuis ce mardi 8/6/2021 à une session mensuelle des consultations prénatales (CPN) à l’hôpital général de Kananga.
Lors de ces séances où médecins et sages femmes suivent l"évolution des grossesses, des femmes apprennent également comment prévenir les risques liés à l'accouchement.
"Je fréquente la CPN pour connaître la position de l'enfant, la quantité de liquide lorsqu'on passe à l'échographie et aussi savoir prévenir lorsqu'il y a un danger," explique Thérèse Kalubi, une jeune femme de vingt cinq ans qui en est à sa seconde grossesse.
Berthe Kaseka est enceinte de six mois, elle avoue ne pas participer aux consultations prénatales. La jeune trentenaire consacre une grande partie de son temps à son activité génératrice de revenus. "Je n'ai jamais été faire la CPN. J'effectue une longue distance chaque jour pour vendre mes légumes. J'ai toujours donné naissance sans aucun problème," confie la future maman.
Les trois temps forts de la CPN
S'agissant du meilleur moment pour effectuer les consultations prénatales, Brigitte Ntumba recommande de les commencer à trois mois. " Ça dépend aussi d'une femme à une autre. La CPN a trois périodes. D'abord la femme peut venir pour confirmer la grossesse, puis pour détecter les maladies ou les risques chez la mère ou chez l'enfant et enfin pour voir la position de l enfant à l'intra utérin entendez dans le ventre de sa maman," explique l'infirmière.
CPN assidue, assurance pour une grossesse sans risques
Docteur Gaston Kabamba conseille aux femmes de suivre les consultations prénatales car selon lui, elles présentent de nombreux avantages pour les femmes enceintes.
"La CPN présente plusieurs avantages notamment un bon suivi du déroulement de la grossesse, le dépistage et le traitement des diverses maladies pendant la grossesse, des complications de l'accouchement peuvent être dépistées au cours de la CPN. Pendant cette phase, la femme suit un calendrier vaccinal et ces vaccins protègent son foetus contre certaines maladies," conseille le soignant.
Une étude des experts en santé familiale indique que très peu des femmes rurales au Kasaï Central,accèdent au service des consultations prénatales. A la base de ce faible taux, le rejet de la médecine moderne par ces dernières.
Sosthène Kambidi