Le monde célèbre ce lundi 31 mai la journée mondiale sans tabac. Cette célébration, pour 2021, est axée sous le thème « quittez le tabac ». A cette occasion, la vice-ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Véronique Kilumba, a appelé la population à collaborer dans la sensibilisation des fumeurs pour l'arrêt du tabac, qui est parmi les causes de la forme la plus sévère de la Covid-19.
« Le choix porté sur ce thème tombe à point nommé, car le tabac, outre son implication dans l’explosion de la plupart des cancers, joue un rôle particulier et considérable non seulement dans la survenue des maladies respiratoires, mais aussi dans l’aggravation de celles-ci. En effet, le monde est actuellement confronté à la pandémie de Covid-19. Les fumeurs risquent davantage de contacter la forme sévère de la Covid-19 et d’en mourir, car au préalable le tabac a pris le temps de fragiliser leurs poumons. J’en appelle au bon sens de chacun à préserver l’intérêt collectif, de sensibiliser les consommateurs à l’arrêt. A cet effet, je demande aux fumeurs d’éviter de partager la cigarette afin de réduire la transmission rapide de Covid-19 », a dit Véronique Kilumba, vice-ministre de la santé publique, hygiène et prévention.
Et de poursuivre :
« Le fumeur expose son entourage immédiat au même risque que lui-même, en les obligeant d’inhaler, de manière passive, la fumée qu’ils rejettent. Dans le monde comme en RDC, le tabagisme constitue un grand problème de santé publique. Les statistiques indiquent qu’il y a 1 Milliard de fumeurs sur notre planète, dont près de 80% vivent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires ».
Le tabac est mondialement responsable de plus de 7 millions de décès chaque année, dont 700 milles sont des fumeurs passifs, selon l’OMS. Il est un facteur de risque important des maladies chroniques non transmissibles et transmissibles.
La convention cadre de l’OMS pour la lutte anti tabac, ratifiée par la RDC, en octobre 2005, est le premier traité de l’OMS en matière de santé qui fut adopté à l’unanimité par la 56ème assemblée mondiale de la santé le 31 mai 2003 à Genève. L’objectif de cette convention est principalement de protéger les générations présentes et futures contre les effets néfastes sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux de la consommation du tabac, de ses produits, ainsi que de l’exposition à sa fumée.
Thérèse Ntumba