État de siège : le caucus des élus du Maniema insiste sur les moyens à doter aux FARDC

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Les députés nationaux élus de la province du Maniema partagent la douleur des populations meurtries des provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu en proie à des violences occasionnant mort d'hommes et déplacements massif. 

Dans une déclaration faite lors de la plénière de ce mardi 11 mai 2021, ils ont apporté leur soutien à l'état de siège proclamé par le Chef de l'État Félix Tshisekedi tout en rappelant la nécessité de doter les Forces Armées de la République des moyens nécessaires.

"Nous, élus de la province du Maniema, partageons la douleur des populations meurtris des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri en proie à des violences atroces à caractère génocidaire jamais vécu dans ce pays occasionnant chaque jour mort d'hommes, destruction des biens et déplacements des populations. Nous Soutenons la décision du Président de la République de déclarer l'état de siège dans les deux provinces. Nous apportons notre soutien multiforme aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui comme elles ont eu à le démontrer contre le M23 de triste mémoire sont capables de venir à bout des Forces négatives pour autant que les moyens nécessaires pour ce faire soient mis à leur disposition", a déclaré au nom du groupe le député national Didi Manara.

Ces élus de la province du Maniema promettent de faire le suivi sur la mise en application de l'état de siège dans son volet respect des droits humains.

"Partisan de la Paix, les élus de la province du Maniema entendent assurer un suivi régulier de la mise en œuvre de l'état de siège surtout en ce qui concerne la protection des civils et le respect des Droits fondamentaux des citoyens et particulièrement des femmes et des enfants", ont ajouté ces élus nationaux.

Pendant la période de l'état de siège, les autorités militaires et policières sont dotées des pouvoirs exhorbitants. Des voix ne cessent de se lever pour interpeller les autorités à faire respecter les droits humains et que l'état de siège ne soit pas un chèque en blanc pour les autorités.

Clément MUAMBA