Assemblée nationale : Didi Manara déplore le manque d'objectifs de l’Union sacrée et rappelle que « le FCC garde encore des effectifs de blocage avec plus au moins 150 députés sûrs »

Les membres du bureau du FCC/Ph ACTUALITE.CD

Le député national Didi Manara (PPRD) a critiqué mercredi l’Union sacrée qu’il qualifie de « conglomérat d’acteurs politiques qui manque d’objectifs autour d’une vision ». A ceux qui pensent que le FCC est mort, il a rappelé que la famille politique de Joseph Kabila « a encore un groupe de députés nationaux compact ».

« Les autres [constituent] un conglomérat d'acteurs politiques qui s'unissent autour d'une vision et nous ne savons pas quand est-ce qu'on aura les objectifs précis de cette vision, des structures, des statuts et règlement intérieur. Donc le FCC est encore là avec toute sa force et à tout moment nous pouvons faire parler de nous dans cette Assemblée nationale. Ça doit être clair dans l'esprit des congolais, le FCC de Joseph Kabila Kabange est encore là », a-t-il dit.

Didi Manara explique que le FCC compte à ce jour plus ou moins 150 députés nationaux "sûrs” qui peuvent initier des actions parlementaires à tout moment.

« Je vous signale encore une fois le FCC garde encore des effectifs de blocage de cette Assemblée nationale, parce qu’avec plus au moins 150 députés nationaux sûrs, nous pouvons adresser n'importe quel contrôle parce que pour adresser une motion contre le Président de l'Assemblée nationale il faut 125 signatures, nous pouvons les obtenir en peu de temps, ou une motion contre un membre du gouvernement ou le Premier Ministre, il faut 125 signatures. J'ai entendu dans la presse que le FCC n'existe plus, attention, le FCC est encore là », a prévenu l’élu du Maniema.

C'est depuis le 6 décembre dernier que le Chef de l'État Félix Tshisekedi a mis fin à la coalition FCC-CACH en vue de constituer une nouvelle majorité parlementaire du nom de l'Union sacrée de la Nation. Cette dernière a causé la reconfiguration de la majorité parlementaire pour accompagner la vision de Félix Tshisekedi.

Clément Muamba