Travaux à l’aéroport de N’djili : l’APLC veut s’assurer si tout ce qui a été fait auparavant tant notamment sur la piste qu’au tarmac a pu se faire dans les règles

Le coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), Ghislain Kikangala, s’est rendu dans la matinée de ce jeudi 25 mars à l’aéroport de N’djili en tête d’une délégation composée notamment d’ingénieurs, enquêteurs et officiers de police judiciaire. C’était dans le cadre d’une visite d’inspection des travaux déjà effectués à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa.

D'après la cellule de communication de cette agence rattachée à la présidence de la République, l'objectif de cette descente sur le terrain est d'évaluer l'effectivité  et l'utilisation des sommes versées pour les travaux convenus.

« Le Coordonnateur a souligné que ce qui nous intéresse, c’est de nous assurer que ce qui a été  fait à l’époque tant sur la piste qu’au tarmac, etc. a pu se faire dans les règles de l’art. Tant au niveau technique qu’au niveau de la passation des marchés publics et tout ce qui tourne autour », a déclaré Chouna Lomponda, directrice de la communication et porte-parole de l'APLC.

Dans cette optique, elle a énuméré quelques chiffres. Le coût du contrat est de 350.000.000$. La contribution de la RDC est évaluée à 15% et les 85% reviennent à  Exim bank d’autant plus qu’il s’agit d’un engagement entre Exim bank et le Gouvernement congolais.

« Sur les 50.000.000 $, la RDC aurait versé 20.000.000$ à ce jour à titre de garantie, restent 30.000.000$. 65.000.000$ est le coût de la réfection de la piste », fait-elle savoir. 

Au cours de la visite, le Coordonnateur de l’APLC a échangé brièvement avec William Pambu Pambu, DG a.i et ce, avant de rejoindre la salle de réunion. Durant leur échange, il était aussi question des constructions anarchiques et dangereuses dans le périmètre de l’aéroport et les conséquences en termes de sécurité et d’érosion.

« Le numéro un de la lutte contre la corruption a profité de cette séquence pour demander des  éclaircissements sur les chantiers et a rappelé aux parties prenantes, la transparence  nécessaire pour la gestion des fonds et les enjeux de la lutte contre la corruption dans l'administration », a ajouté Chouna Lomponda. 

M. Kikangala a été accueilli à son arrivée par le Directeur des exploitations de la  Régie des Voies Aériennes (RVA), Dieudonné Mayaya, représentant le DG a.i. La visite avait commencé par l’examen de la piste, réalisée par la société ‘‘Synohydro’’ et s’est clôturée au chantier de la nouvelle aérogare, réalisée par la société Wietc.

Clément MUAMBA