RDC : à quelques jours de l’expiration du moratoire sur l'exportation des concentrés du cuivre sulfure, le ministre des mines prévoit un atelier à Lubumbashi

Les rouleaux du cuivre

Le Ministre des mines Willy Kitobo a convoqué un atelier à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga les 29 et 30 mars 2021. Ce, en perspective de l'expiration du moratoire accordé aux opérateurs miniers sur l'exportation des concentrés du cuivre sulfure qui prendra fin le 12 avril prochain.

Cet atelier, renseigne M. Kitobo, concerne les entreprises minières et les communautés locales mais aussi, il servira de cadre pour échanger sur les difficultés de transformer sur place les concentrés du cuivre sulfure produits dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga.

« Il sera surtout l'occasion d'échanger sur l'évolution en termes d'efforts entrepris par toutes les parties prenantes, afin de dégager une solution idéale pour l'économie nationale congolaise fortement dépendante du secteur minier », dit Willy Kitobo dans un communiqué.

L'élaboration du cahier de charges et la disposition de la Loi minière sur le paiement de la quotité de 0,3% du chiffre d'affaires annuel seront également à l'ordre du jour de cette rencontre.

« Nous profiterons de cette occasion pour débattre de la question qui fait débat avec les communautés locales, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers autour de l'élaboration du cahier de charges et de la disposition de la Loi minière sur le paiement de la quotité de 0,3% du chiffre d'affaires annuel affecté au développement communautaire », précise le ministre qui invite les opérateurs du secteur minier et les acteurs de la société civile à prendre part active à cet atelier pour trouver des solutions consensuelles.

Joseph Kabila alors Président de la République Démocratique du Congo avait promulgué en 2018 après adoption au parlement, un nouveau code minier. Ce code comporte plusieurs innovations notamment une série de dispositions positives pour les communautés locales. Cependant, certaines de ces dispositions peinent à être mises en œuvre.

Clément Muamba