Me Sylvain Lumu Mbaya, directeur de l’Institut Alternatives citoyennes pour la gouvernance démocratique, a fait acte de sa candidature à la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il a déposé ce lundi son dossier complet reprenant expertise, expérience et parcours scolaire et académique au Secrétariat de traitement des candidatures de la Communauté islamique en République Démocratique du Congo (RDC).
« Pour des raisons pratiques, la plateforme des confessions religieuses demande à tout celui qui a l’ambition d’être candidat des confessions religieuses à la CENI, de déposer sa candidature auprès d’une seule confession religieuse de son choix, au plus tard le vendredi 9 avril 2021. À la plénière des confessions religieuses, les candidatures seront adoptées et présentées à l’Assemblée Nationale de façon consensuelle », disait le communiqué de la plateforme des confessions religieuses après la rencontre avec le bureau de l’Assemblée nationale.
Chaque confession religieuse devra présenter, après présélection, au maximum 3 candidatures à la plénière pour la suite de cette procédure, qui devra aboutir à la désignation du successeur de Corneille Nangaa.
Me Sylvain Lumu Mbaya cumule une expérience de plus de 10 ans dans l’assistance électorale, observation nationale et internationale des élections, dans le domaine du contentieux de droit public (contentieux électoral, droits de l’Homme, libertés publiques, administratif et constitutionnel). Il est également expert dans le domaine d’audit des fichiers électoraux en Afrique (Cameroun, Sénégal, RDC) et dans l’évaluation des besoins électoraux dans les Etats francophones.
En octobre 2020, Me Sylvain Lumu Mbaya avait été membre de la mission d’observation électorale de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire le 31 octobre.
Doctorant en droit public à l’Université de Bordeaux et de Kinshasa, Me Sylvain Lumu Mbaya offre aussi son expertise à cette organisation dans d’autres pays comme au Mali, au Gabon, au Burkina-Faso, en République centrafricaine, au Congo, etc.
Au niveau international, il est membre du Réseau des compétences électorales francophones (RECEF/OIF) que dirige le général Siaka Sangare et dont le siège est au Québec. Il est également Secrétaire technique à la Commission nationale des droits de l’Homme de la RDC.
Il est avocat au barreau de Kinshasa/Matete. Il était aussi avocat membre de l’Equipe de défense de la République près la Cour internationale de Justice de La Haye dans l’Affaire des activités armées sur le territoire du Congo (2ème phase - Réparations), RDC c/ Ouganda. Il preste aussi comme Chef des Travaux au Département de droit international public & relations internationales de la Faculté de droit/Université de Kinshasa.