Au moins 647 morts, dont 120 femmes et 115 enfants, entre mai et décembre 2020 ont été recensés par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH). Ces violences sont attribuées aux combattants de divers groupes armés: Coopérative de développement économique du Congo (CODECO), Forces patriotiques intégrationnistes du Congo (FPIC) et Front populaire d’autodéfense en Ituri (FPAC)/Zaïre, etc. Ces attaques touchent maintenant les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu.
Dans un communiqué conjoint, la MONUSCO et le BCNUDH ont appelé vendredi à renforcer les efforts pour faire cesser les violences dans ces territoires.
« En plus de la lutte contre l’impunité qui doit s’intensifier, la mise en place d’un programme crédible de démobilisation, désarmement, réintégration communautaire et stabilité, ainsi que l’adoption de politiques socio-économiques pour un développement durable, sont essentielles pour que la province de l’Ituri puisse sortir de ce cycle de violences », a pour sa part déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO, madame Leila Zerrougui.
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