Kinshasa : la Cité du Fleuve va en justice contre un "chroniqueur" pour diffamation

Photo d'illustration/droits tiers

Le propriétaire et Directeur général de la Cité du Fleuve, Robert Choudury a saisi la justice contre le "Chroniqueur" de la musique pour avoir vilipendé les propriétaires de son villa notamment les musiciens.

Ce phénomène de s'attaquer à un ou plusieurs musicien congolais est devenu de plus en plus fréquent dans le sphère médiatique. La plus récente est celle d’un chroniqueur musical qui a vilipendé le célèbre chanteur rd-congolais Fally Ipupa, le vendredi 25 septembre 2020 au cours de son émission diffusée sur sa chaîne YouTube.

Pour Robert Choudury, ce « chroniqueur » de musique,  a, non seulement, zappé la déontologie et l’éthique journalistique, mais aussi, violé les règlements de la cité du fleuve en divulguant des fausses informations sur les propriétaires des appartements, villas et blocs et des propriétés de la cité du fleuve et sur la cité elle-même.

C'est dans cette optique qu'il a saisi les institutions judiciaires du pays et pense qu’il obtiendra gain de cause. Il estime que ses clients sont des rois et qu’ils méritent une protection. Dura lex, sed lex.

C’est au quotidien que ce métier noble est sali par les moutons noirs et quelques diplômés qui préfèrent s’égarer, malgré la présence de plusieurs organisations professionnelles sur le journalisme ayant pour mission l’auto-régulation et le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC – comme autorité de régulation.

Avec son clic, ce « chroniqueur » estime que le fait d’œuvrer en ligne, principalement sur la vidéothèque YouTube lui donne l’autorisation ou la facilité de choquer ou vexer n’importe quel citoyen rd-congolais ou citoyen du monde.

Parmi les chose qui font que  cette pratique inhumaine et anti-professionnelle puisse s’enraciner en milieu journalistique on note  le manque des sanctions pénales à l’endroit de ceux qui pensent que le mal a remplacé le bien en Rd-Congo. Une fois qu’un d’eux sera puni par la justice rd-congolaise et par le CSAC l’ordre reviendra progressivement.

La même source nous renseigne que les mêmes youtubeurs préfèrent également se convertir en kamikazes ou bouc-émissaires de certains bourreaux (politiciens et musiciens de renom) pour insulter ou salir certains rd-congolais après avoir reçu une enveloppe. Leurs émissions servent également des tribunaux pour régler les comptes avec toutes les personnes qui ne pensent pas ou ne marchent pas comme eux. 

ACTUALITE.CD ne voudrait pas rendre cette chaîne Youtube célèbre en le citant nommément. Si plusieurs médias et journalistes professionnels décidaient de sanctionner les chroniqueurs marginaux de manière silencieuse, ce secteur connaîtrait un nouveau tournant dans les jours à venir.