Les contrats miniers visés n’ont fait l’objet d’aucun appel d’offres et ne sont jamais publiés sur le site du ministère des Mines. Pire, les intérêts de la République sont bradés, selon les ONGs, dans ces deals conclus pourtant sous l’ère du président Félix Tshisekedi. En demandant la publication de ces contrats, le FMI est dans la logique selon laquelle la RDC ne peut pas, d’un côté, brader ses actifs miniers susceptibles de lui rapporter des milliards de dollars et, de l’autre, quémander des appuis financiers auprès des institutions financières internationales.
La République démocratique du Congo doit remplir trois préalables majeurs avant d’espérer un succès dans les prochaines négociations avec le FMI, prévues en dès octobre 2020, pour la conclusion d’un accord formel pour un Programme économique triennal à partir de 2021.
Au nombre de ces préalables, il y a notamment celui qui concerne la transparence dans le secteur minier. Ainsi donc, le FMI demande expressément au gouvernement Congolais de publier les contrats miniers de la SOKIMO et de la MIBA et de mettre en place la feuille de route dans le cadre de l'ITIEE. Lire la suite sur DESKECO.COM