Le dépassement budgétaire peut avoir comme conséquence « faire tourner la planche à billets avec ses retombées dont l’inflation » (Florimont Muteba/ODEP)

Podcast.

Des chiffres, des allégations, des réactions sur les dépenses de la présidence de la République ont défrayé la chronique ce weekend. ACTUALITE.CD a invité pour vous Professeur Florimont Muteba, Président du Conseil d’Administration de l’ODEP (Observatoire de la dépense publique).

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L'origine des chiffres.

« Nous regardons les états de suivi budgétaire. Nous avons tout sur le site du ministère du budget. Nous avons constaté que le plan d’engagement arrêté pour la présidence était d’une moyenne de 5 millions USD. La présidence est allée au-delà déjà au mois de juillet », dit-il. 

L’expérience.

« En général, quand le ministère du budget liquide, le ministère des finances s’exécute (…) ».

Le risque du financement monétaire.

« Nous demandons à la présidence de la République d’être un exemple pour ce qui est de la gestion des finances publiques (…). Quand on va au-delà de ce qui est prévu dans le plan d’engagement, il y a risque d’utiliser la planche à billets »

L’étape suivante: le ministère des finances doit communiquer.

« Il faut vérifier ce que le ministre des finances a effectivement payé. Comment s’organise la chaine de la dépense? Quelles sont les responsabilités des uns et des autres ».  

Ce qu’il faut faire?

«  Il faut respecter la chaîne de la dépense. Il faut également fonctionner sur la base caisse, c’est-à-dire dépenser en se basant sur ce qui a été effectivement mobilisé ».

Combien a été dépensé par la présidence en juillet? Suivez l’intégralité de ce podcast ici.