La Commission des Relations extérieures du Sénat de la République démocratique du Congo a réagi, ce vendredi 21 oui 2020, à la récente lettre d'un groupe de sénateurs américains adressée au Secrétaire d'État et au Trésor américains.
Dans cette lettre collective du lundi 17 août 2020, écrite pas les sénateurs Jim Risch (R-Idaho) et Bob Menendez (DN.J.), président et membre de rang du Comité des relations extérieures du Sénat, avec les sénateurs Marco Rubio (R-Fla.), Tim Kaine (D -Va.), Ted Cruz (R-Texas), Chris Coons (D-Del.), David Perdue (R-Ga.), Ben Cardin (D-Md.) Et Cory Booker (DN.J.), ils ont évoqué plusieurs questions concernant la RDC.
En réaction, au travers une correspondance, la Commission des Relations extérieures du Sénat de la RDC, appellent leurs collègues américains à un partenariat franc et constructif, fondé sur le respect strict des conventions diplomatiques.
« Autant nous nous interdisons d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays, en particulier les États-Unis, autant nous sommes en droit d'attendre des ces pays un comportement réciproque », indique la Commission des Relations extérieures du Sénat de la RDC.
Celle-ci dit tout de même apprécier ces « recommandations visant à renforcer la coopération institutionnelle entre les deux États, notamment en matière d'amélioration de la gouvernance, de la garantie de la sécurité et de la lutte contre la corruption, tout en rappelant que le Sénat Congolais travaille assidûment à travers une législation forte et une et un contrôle parlementaire rigoureux et permanent pour l'amélioration des conditions de vie du peuple congolais ».
La Commission des Relations extérieures du Sénat de la RDC, estime par ailleurs que « si le Sénat américain est vraiment intéressé à apporter une once de valeur ajoutée au travail déjà en cours pour l'émergence de la RDC les observations thématiques soulevées dans la lettre de leurs collègues auraient gagné une subjectivité si elle était fondée sur une approche holistique du contexte politique et du système de gouvernance de la RDC ».
Elle s'inquiète aussi de l'inattention des États partenaires de la République démocratique du Congo sur les questions sécuritaires, notamment aux frontières avec certains pays où s'observe une recrudescence de l'insécurité, malgré les multiples dénonciations du pays.
Dans cette correspondance, ces Senateurs Congolais membres de la Commission des relations extérieures du Sénat ont dit à leurs homologues américains que le Président Felix Tshisekedi poursuit l’œuvre de son prédécesseur Joseph Kabila qui a faciliter pour la première fois depuis l’indépendance l’alternance pacifique au Sommet de l’Etat en 2019.
Pour ces élus Congolais, les réformes institutionnelles ne peuvent que se faire avec l’implication de tous surtout en matière électorale.