India Omari : « Basile Olongo et Roger Lumbala ont toujours été instables, ils mangent dans tous les râteliers »

India Omari, cadre du PPRD. Ph. Droits tiers.

Après le professeur Tshibangu Kalala, Basile Olongo et Roger Lumbala viennent de quitter officiellement le Front commun pour le Congo (FCC). Dans des messages audiovisuels, les deux derniers affirment désormais soutenir la vision de l’actuel chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. 

Joint par ACTUALITE.CD, India Omari, cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) affirme que le FCC se porte bien. Il considère ces départs d’un non évènement. Il ajoute que les deux, Basile Olongo et Roger Lumbala ne participaient plus aux réunions du FCC.

« Basile Olongo et Roger Lumbala sont pratiquement les mêmes. Il n’y a pas une différence entre les deux. Basile Olongo travaillait comme journaliste pour Roger Lumbala à la RLTV. On l’avait introduit au FCC par bonne foi. Il a été élu massivement en 2011 après avoir fait une collecte des fonds sous la supervision de Roger Lumbala. Aux élections de 2018, Basile Olongo était le meilleur perdant. Basile Olongo était déjà parti du FCC depuis l’avènement du pouvoir actuel après le problème qu’il a eu avec son mentor Lambert Mende sur l’affaire du diamant. Depuis lors, il n’a jamais assisté à une réunion du FCC », a déclaré India Omari.

Et d’ajouter :

« Tout comme Roger Lumbala, depuis qu’il avait trahi son mentor Bruno Tshibala, il ne participait plus aux réunions du FCC. Les deux viennent du RCD/N. Ils ont toujours été instables. Les deux sont des personnes qui mangent dans tous les râteliers. Le FCC est blindé. Le FCC peut bouger quand il y a le départ des députés. Nous sommes surpris d’apprendre que les deux sont encore du FCC. Je confirme que le FCC est au beau fixe, tout comme la coalition ».

Pour rappel, avant de quitter le camp Kabila, Basile Olongo, ancien vice-ministre de l’Intérieur avait proposé un glissement jusqu’en 2030 pour permettre à Félix Tshisekedi de concrétiser son programme. Il a estimé que la crise de Covid ne l’a pas permis de résoudre ses promesses de campagne.

Jordan MAYENIKINI