Dans un communiqué, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) constate que cela fait plus 120 jours que son leader, Vital Kamerhe, est en détention. Après une arrestation que le parti qualifie de rocambolesque, cette formation politique dénonce un procès « expéditif ». Elle pointe le ministère public qui, selon elle, n’a pas pu apporter des preuves palpables justifiant la condamnation du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
L’UNC ne comprend pas pourquoi à huit reprise, il a été refusé à son leader la liberté provisoire en dépit du fait que ce dernier « a rendu des grands et loyaux services à la République depuis plus de 30 ans et que sa fuite n’est pas du tout à crainte ».
Le parti soutient que Kamerhe est victime « des manoeuvres dilatoires visant à nuire à sa personne ». Il dit s’opposer « farouchement à un procès dont le caractère politique n’est plus à démontrer ». Il fustige aussi une « justice à deux vitesses ». Il espère que la Cour d’appel de Kinshasa dira le bon droit et appel Félix Tshisekedi de veiller au bon fonctionnement de la justice et de s’impliquer personnellement que Vital Kamerhe puisse bénéficier d’un procès équitable.
Pour rappel, le dossier Vital Kamerhe a été renvoyé au 21 août prochain à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe. La deuxième audience n’a duré que quelques minutes. Comme à la première audience, la partie civile n’a pas reçu la notification. La Cour a renvoyé la cause afin de régulariser une fois de plus la saisine.