Recrudescence des enlèvements dans le parc des Virunga, particulièrement à Bukoma, controlé en grande partie par les rebelles rwandais RUD-Urunana

PH. Droits tiers

Dans un rapport publié ce jeudi, Human Rights Watch revient sur l’insécurité dans et aux alentours du Parc des Virunga. Une centaine de kidnappings ont été recensés par l’ONG entre 2017 et 2020. L’ONG s’est arrêtée particulièrement sur le cas du groupement Bukoma (Rutshuru/Nord-Kivu) controlé en grande partie par le groupe rebelle rwandais RUD-Urunana. 

Ce mouvement est une faction dissidente des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Il a été impliqué, dit HRW, dans des enlèvements ces dernières années et, « bien que l’implication de combattants actuels ou anciens de ce groupe ne puisse être exclue, Human Rights Watch n’a pas établi leur implication dans ces cas récents ni confirmé s’ils répondent à une chaîne de commandement », explique l’ONG.

C’est en 2007 que Jean-Damascène Ndibabaje, tué en 2016, a créé RUD-Urunana qui a étendu son influence dans le nord des chefferies de Bwisha et de Bwito. Ce groupe a des contacts documentés avec notamment les Nyatura.

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