En dépit de la crise de COVID-19, la RDC tient à conclure le programme formel avec le FMI

Ph/actualite.cd

La RDC tient à l’amélioration de ses relations avec les institutions de Bretton Woods. Félix Tshisekedi a même au cours de la 28ème réunion du Conseil des Ministres a exhorté le Gouvernement à poursuivre les efforts pour la conclusion du programme formel avec le Fonds Monétaire International (FMI). Il avait insisté sur la cohérence des actions pour l’atteinte de l’objectif.

La situation difficile enregistrée au premier trimestre en termes de mobilisation des recettes va sans doute s’empirer les prochains mois eu égard aux effets pervers de la situation sanitaire dans le pays. La plus grande inquiétude du FMM est que cela entraîne de nouvelles avances de la Banque Centrale du Congo (BCC) au gouvernement et l'érosion de ses réserves en devises.

Pour rappel, le gouvernement et le FMI ont signé un accord ad-referendum sur un programme de réforme soutenu par la facilité rapide de crédit et un programme suivi par les services jusqu'à fin mai 2020.

Dès le début des échanges avec les autorités congolaises, le FMI prévoyait déjà que la croissance du PIB devrait ralentir à 3,2% en 2020 et à 4,5% en 2019, en raison du repli de la production minière. Dans ce même contexte, le PIB non extractif continue de s’accélérer, en partie en raison de l’augmentation des dépenses de l’État.

Le FMI avait demandé au gouvernement congolais de se concentrer sur la mobilisation des recettes et de fixer les priorités en matière de dépenses.

Le travail à faire avec le gouvernement sera notamment de bien gérer la variation de crédit net à l’état, qui est le principal critère quantitatif de l’évaluation du programme de référence.