Dans un communiqué publié à Kananga ce jeudi 9 avril et intitulé "fini le règne des intouchables, vive l'Etat des droits", la société congolaise pour l'État de Droit (SCED) basée au Kasaï Central et pilotée par le bâtonnier de l'ordre des avocats Dominique Kambala, salue l'acte de bravoure ainsi que le courage exceptionnel brandi par la justice congolaise.
Pour la SCED, cela dénote de la ferme volonté de défendre et de protéger l'Etat de Droit en RDC.
« La société congolaise pour l'État de Droit exhorte la justice congolaise à être effectivement indépendante et à ne pas oublier d'autres dossiers emblématiques ouverts à l'office du procureur général près la cour de cassation afin de ne pas donner l'impression qu'elle fonctionne à double vitesse et qu'elle agit pour un camp et non pour les autres », lit-on dans ce communiqué.
Tout en saluant cet acte qui, ajoute le communiqué, redonne les véritables lettres de noblesse à la justice et qui marque la fin du régime des intouchables, de trafic d'influence, de détournement et de corruption, la SCED profite de l'occasion pour rappeler d'autres dossiers prioritaires relatifs aux crimes internationaux : « à côté de ces dossiers, la SCED rappelle également d'autres dossiers prioritaires relatifs aux crimes internationaux commis dans la région du Kasaï pour lesquels les innommables et innombrables victimes attendent une juste réparation ».
Tout en encourageant la justice congolaise à aller jusqu'au bout en établissant les responsabilités de chaque auteur impliqué, la SCED termine son communiqué par les propos de l'ancien président américain Thomas Roosevelt disant "la justice ne doit pas être seulement rendue, mais apparaître comme ayant été rendue".
Le parquet de Kinshasa/Matete a placé sous mandat d'arrêt provisoire ce mercredi 8 avril le directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe soupçonné de détournement des fonds publics alloués à l'exécution du programme de 100 jours initié par le chef de l'Etat.
Sosthène Kambidi