Femme d’exception, Femme engagée dans l’Intégration économique Régionale comme une des réponses à la consolidation de la Paix, de la Sécurité et du Développement en RDC

RDC: Bestine Kazadi, conseillère spéciale de Félix Tshisekedi en charge de la coopération et intégration régionale

Communication.

Maître Bestine Kazadi, Conseillère Spéciale du Président de la République démocratique du Congo, en charge de la Coopération et de l’Intégration Régionale, est aussi Avocate au Barreau de Kinshasa, Ecrivain Poète et depuis toujours Militante pour les Droits des Femmes et leur participation au Pouvoir décisionnel.

Femme de Droit et Féministe, elle a inscrit au cœur de son combat civique, le Principe constitutionnel congolais, transversal et inclusif, de la « Parité-Genre ».

En effet, elle fédère depuis de nombreuses années, en sa qualité de Présidente de son ASBL, la SOCIFEC (Société civile des femmes congolaises) un Réseau national de Femmes autour d’une ambition, celle du Leadership féminin dans la participation des Femmes congolaises dans les Organes de décision et de pouvoir.

Cette Femme de passion et de Lettres est également l’auteur de plusieurs Publications dont « L’Hymne International des Femmes pour la Paix », qu’elle a fait découvert en octobre 2010 à Bukavu lors de la 3ème Marche mondiale de la Paix et d’un Recueil de poèmes intitulé « INFI®NIMENT FEMME » qu’elle a dédié aux Femmes de l’Est du Congo en solidarité et partage contre les violences sexuelles, pour briser le silence qui est la marque de leur exclusion sociale et les affres de la guerre.

Cette Femme aux multiples facettes, est aussi une Sportive en sa qualité de Membre influent du Conseil Exécutif du Club de football VITA CLUB SA, « le Club des Verts et Noirs » et militante de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est vue nommée, par Ordonnance Présidentielle du 06 mars 2019, Conseillère Spéciale en charge de la Coopération et de l’Intégration Régionale du Président de la République, Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo.

Panafricaniste engagée et déterminée, elle a été marquée par des Femmes qui ont fait avancer l’Histoire de l’Afrique sur ces cinquante dernières années, romancières, philosophes, politiques, telles que Winnie Mandela, Shamima Shaikh, Chimamanda Ngozi Adichie, Tanella Boni, Seloua Luste Boulbina …

Cette Femme battante poursuit le combat dans la réalisation de la Vision du Chef de l’Etat qui place la Femme au centre du Développement. Cette Femme dont l’autonomisation est la réponse à la Lutte contre la Pauvreté, un des nombreux engagements du Président de la République ainsi que de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, l’Afrique que nous voulons, « une Afrique intégrée ».

A travers une de ses charges qu’est l’Intégration Régionale, elle pense que celle-ci n’est possible que par la promotion de projets intégrateurs régionaux pour créer des revenus et résorber le chômage mais que cela doit passer par la formalisation du commerce des Femmes, sources de revenus et d’emplois. Au niveau de la Région des Grands Lacs, 83% des activités des petits commerces transfrontaliers sont exercées par des femmes d’où l’impact important de leurs rôles dans les processus de Paix, de Sécurité et de Développement dans la Région »

« Les Femmes sont au cœur de l’Intégration Economique Régionale » explique-t-elle et également des actrices incontournables par leur implication effective dans la résolution des conflits où elles sont parties prenantes dans la recherche de solutions aux différents conflits qui sévissent dans notre société. Ce sont les Femmes, populations démunies qui produisent et échangent les biens de base, elles sont un outil important dans la lutte contre la pauvreté. Ceci nécessite l’inclusion systématique des Femmes et des mesures en faveur de leur autonomisation, de l’égalité Hommes-Femmes pour faciliter l’intervention des Femmes dans les processus de prises de décisions politiques.

Cependant, il faut soulever les difficultés que connaissent les Femmes impliquées dans le commerce informel transfrontalier. Les Femmes commerçantes sont confrontées à de nombreux défis tels que les informations limitées sur le marché, le manque de connaissance des Réglementations et Procédures commerciales et la vulnérabilité physique lors des déplacements aux postes frontaliers.

Au cours de leurs activités commerciales, les Femmes sont confrontées aux fonctionnaires corrompus qui sollicitent des pots-de-vin, aux abus sexuels et à la confiscation de leurs biens. Ces obstacles empêchent les Femmes de réaliser pleinement les avantages économiques du commerce intra régional, tout en imposant des coûts psychologiques et sociétaux qui renforcent le manque de pouvoir des Femmes sur le continent.

« Le Genre est donc au centre des défis sécuritaires et économiques de la Région » continue-t-elle

« C’est pourquoi, dans son ambitieux Programme Présidentiel Accéléré de lutte contre la Pauvreté, le Président de la République a préconisé la mise en place par l’Etat de Programmes et Projets pour renforcer l’autonomisation économique des femmes », a-t-elle fait savoir.

« Le Projet portant sur l’autonomisation de la Femme fait partie de la Vision du Chef de l’Etat, comme solution dans la lutte de l’égalité des Droits des Femmes et l’exercice des fonctions stratégiques et décisionnelles plutôt que la relégation des Femmes aux postes secondaires ».  A ce propos, le Chef de l’Etat a nommé de nombreuses Femmes a des postes de commandement et a fait d’une de ses priorités, l’augmentation du pourcentage des Femmes dans des Organes de pouvoir.

L’Intégration Régionale fait partie intégrante des stratégies de développement de l’Afrique australe. Elle est considérée comme un moyen de parvenir à une croissance économique et à un développement soutenu et de surmonter les problèmes structurels de la Région tels que la fragmentation politique, les faibles revenus par habitant et l’exiguïté des marchés intra régionaux. L’intégration commerciale est un moteur potentiellement puissant de la croissance économique.

A ce titre, Maitre Bestine Kazadi, sous l’impulsion du Chef de l’état, plusieurs activités sont prévues dans le calendrier 2020 de son Bureau.

Elle organisera un Dialogue régional annuel intitulé « les Consultations régionales » pour échanger sur les défis à relever et les synergies nécessaires à travers la mise en place d’une Plateforme des Femmes pour assurer l’intégration du Genre pour renouveler l’engagement du Chef de l’Etat pour une plus grande participation des Femmes.

Elle appuiera également le Projet d’Autonomisation des Femmes impliquées dans le petit commerce transfrontalier informel dans la Région des Grands Lacs lancé par l’Initiative pour la Paix et les Droits humains (IPeace) et la mise en place d'un Réseau de Femmes commerçantes par la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) des deux côtés de la frontière, Rwanda-RDC.

Elle participera aussi à la création d’actions stratégiques liées à la formation d’une Structure formelle de Femmes médiatrices pour la Paix et la Sécurité dans la Sous-Région et la Région.

Elle plaidera pour la réalisation d’un Projet pilote, la création d’un Fond pour L’Intégration Régionale des états membres de la Sous-Région, destiné au financement de l’aménagement équilibré du territoire communautaire en contribuant à la réduction des disparités régionales.

L’avenir devra s’écrire sur une nouvelle thématique, celle d’une « Citoyenneté régionale » au service de la Paix et du développement économique a-t elle conclu.