Insécurité: Kyungu dénonce le « silence complice » de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga 

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Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Président National de l'Union des Nationalistes Fédéralistes du Congo (UNAFEC), a accusé ce dimanche 23 février 2020 le bureau de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga de complicité dans l'insécurité qui se vit dans plusieurs coins de la province. Pour lui, l’organe délibérant s’est illustré dans un mutisme qui ne s’expliquerait pas.

" Que les autorités nous disent si elles sont complices de l'insécurité. Aujourd'hui, on tue par méchanceté, surtout dans les quartiers périphériques. Puisque je suis membre de l'Assemblée provinciale, j'accuse le bureau de complicité. l'Assemblée provinciale devait ouvrir des journées ouvertes avec le peuple pour comprendre le contour de cette question et interpeller les responsables du secteur de l'intérieur et sécurité en province . Est-ce difficile de décréter des bouclages permanents dans des quartiers à problème ? C'est simplement un sabotage », a dit Kyungu wa Kumwanza lors d'une nouvelle matinée politique de ce dimanche 23 février 2020 devant cadres et militants de l'UNAFEC  au siège de son parti politique dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi .

Kyungu wa Kumwanza appelle à des mesures urgentes pour arrêter cette cette situation d'insécurité dans le Haut-Katanga.

" Des mesures doivent être prises en urgence. Nous avons été élus pour plaider la cause du peuple aujourd'hui meurtri. Si vous avez échoué demandez nous de vous offrir un appui avec la jeunesse de l’UNAFEC, trop c'est trop", poursuit-il .

Vendredi dernier, la thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga avait rendu public son rapport alternatif sécuritaire 2019. Celui-ci fait état de plus de 5.000 cas d'insécurité répertoriés avec la nouvelle ville de Kasumbalesa en tête. Le gouvernement provincial a déjà initié et mis en place les centres de coordination des opérations devant traquer tous ceux qui sèment insécurité et la désolation dans la population. 

José Mukendi, à Lubumbashi