Assemblée nationale : le débat sur le rapport général de la CENI renvoyé à la session de mars 2020, Mabunda parle de « l’importance » du document à la base du renvoi 

Corneille Nangaa, président de la CENI lors de la conférence de presse le jeudi 20 décembre 2018 pour annoncer le report des élections.

L’Assemblée nationale a clôturé, ce dimanche 15 décembre 2019, sa session de septembre, qui était essentiellement budgétaire. Elle n’a pas pu examiner le rapport général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur les élections du 30 décembre 2018. La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko, a, lors de son discours de clôture de la session de septembre, annoncé le report du débat sur le rapport de clôture du processus électoral à la session de mars 2020.

La CENI avait déposé son rapport le 30 octobre dernier au bureau de l’Assemblée nationale. Mme Mabunda justifie ce report par « l’importance » du rapport de la CENI.

« Compte tenu de l’importance de ce rapport de plus de 258 pages, le débat sur ce rapport sera initié au cours de la prochaine session ordinaire », a dit Jeanine Mabunda, speaker de la chambre basse du parlement.

Ce rapport reprend toutes les activités de la CENI, de 2011 à avril 2019, dont la cartographie électorale, l’enrôlement des électeurs et l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, sénatoriales et des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Pendant ce temps, le mandat de 4 ans des membres de la CENI est arrivé à terme, le 16 juin dernier, sans que qu’elle n’ait organisé les élections urbaines, municipales et locales. La CENI est composée de treize membres désignés par les forces politiques de l'Assemblée Nationale en raison de six délégués dont deux femmes par la majorité et de quatre délégués dont une femme par l'opposition politique. La société civile y est représentée par trois délégués. Ces 13 membres constituent la plénière de la CENI. Pour sa part, le Bureau de la centrale électorale est composé de six membres dont au moins deux femmes, l’une issue de la majorité et l’autre de l’opposition politique.

Berith Yakitenge