Contrairement à la demande de la partie civile, le général Sylvano Kasongo ne comparaîtra pas lundi.
La partie civile avait demandé aux juges que le général Sylvano Kasongo, commissaire provincial de la police dans la ville de Kinshasa, et le major Charly comparaissent, lundi, devant la Haute Cour Militaire comme "renseignants" dans l'affaire du meurtre de l'administrateur gestionnaire du centre de santé Vijana, dans la commune de Lingwala. Les juges n’ont pas accordé la comparution du général Sylvano Kasongo.
Jusqu'ici le ministre a affirmé dans son audition qu'il appelait régulièrement le général Sylvano Kasongo pour s'enquérir du progrès du dossier de la parcelle.
Et que le jour du meurtre, le 30 octobre 2019, il a appelé Sylvano Kasongo pour lui signaler qu'il y aurait de trouble au centre de santé Vijana mais il n'a pas pris le téléphone.
Le ministre Dolly Makambo a dû appeler le major Charly pour lui demander d'envoyer le renfort tout de suite et ce dernier a affirmé qu'il va envoyer une jeep de la police tout de suite.
Dix minutes plus tard, le général Kasongo a rappelé le ministre "Dolly Makambo pour lui dire : les policiers que vous avez envoyé sur place ont tué", a dit le ministre qui lui a rétorqué : "Je n'ai envoyé personne".
Les parties civiles et les prévenus ont également sollicité la comparution d'autres renseignants comme le médecin-directeur du centre de santé Vijana, la tante du défunt administrateur gestionnaire, le garde rapproché du ministre Dolly Makambo.
Au cours de la même audience de ce lundi, il y aura la visualisation de la vidéo circulant sur la toile montrant le déroulement du meurtre de Belvis Ilo, l'administrateur gestionnaire du centre hospitalier Vijana.