RDC : Muzito insiste sur les réformes institutionnelles par le pouvoir

Muzito

Adolphe Muzito, un des leaders de Lamuka dit attendre de la coalition FCC-CACH, les réformes institutionnelles par le pouvoir actuelle. Ces réformes sont déjà formulées maintes fois par l’opposition depuis les élections de décembre 2018.

« Il faut des réformes institutionnelles pour que 2023 ne soit pas comme 2018. Revoir les textes et les animateurs de la Cour constitutionnelle, de la commission électorale nationale indépendante (CENI) etc. C’est seulement à cette condition que le peuple pourra continuer de patienter (…) et le plus rapidement possible sera le mieux pour eux, sauf s’ils voulaient vraiment que le peuple se débarrasse d’eux par la force », a dit dimanche 15 septembre à ACTUALITE.CD  Adolphe Muzito.

Lors d’une rencontre avec le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres à Kinshasa ce mois, Pierre Lumbi Okongo et la délégation de Lamuka avaient souligné l’importance de mener des réformes institutionnelles pour améliorer le système électoral de la RDC.

« Le Secrétaire Général de l’ONU nous a fait le point sur le contact qu’il a eu à travers le pays. Ce qui est important, c’est que nous nous sommes plus ou moins mis d’accord pour continuer les contacts afin que nous puissions voir comment réaliser des réformes institutionnelles qui nous permettent de ne plus revivre ce que nous avions vécu en 2018 notamment la réforme de la Cour institutionnelle, de la CENI, et aussi pour que plus jamais un président de la République ne puisse vassaliser toutes les institutions de l’Etat (…) », avait dit à Pierre Lumbi.

Les dirigeants de la CENI sont fin mandat depuis juin dernier. Ils restent en fonction jusqu’à l’installation de nouveaux dirigeants. Cette institution n’a toujours pas encore présenté son rapport à l’assemblée nationale. Par ailleurs, plusieurs organisations non gouvernementales ont aussi demandé la réforme de l’appareil judiciaire, par l’actuel régime.