RDC : Plus de 10 000 agents “non-identifiés” à élaguer du fichier de paie de la Fonction publique

Bâtiment administratif de la SCPT

C’est le résultat de quatre jours des travaux de l’atelier, tenu à Kinshasa, sur le cas des agents dits “non-identifiés” par les banques commerciales qui s’occupent de la paie des fonctionnaires de l’Etat.

L’atelier avait pour objectif d’exploiter les rapports de paie des banques. Ces rapports indiquaient qu’il y avait autour de 10 000 agents qui ne s’étaient jamais présentés au guichet de banque pour percevoir leur salaire. Des agents non identifiés par les services de paie. Tous ces cas ont été examinés par l’atelier. Au terme des travaux de quatre jours, le rapport vient d’être validé par l’atelier que ces personnes n’existent pas et doivent être élagués du système de paie. C’est un travail d’assainissement du fichier de la paie qui vient d’être réalisé et ce travail a permis au Trésor Public de réaliser des économies de 2 milliards 700 millions de francs congolais par trimestre, soit autour de 10 milliards 800 millions de Franc Congolais par an. C’est l’un des objectifs du Comité de suivi de la paie, à savoir maîtriser l’assainissement du fichier paie et maîtriser, par ricochet, la masse salariale“, a dit Jean Louis Kayembe wa Kayembe, président du Comité de suivi de la paie et directeur général de la Banque Centrale du Congo (BCC), faisant le point sur ces assises.

Plus précisément, il a été établi, à l’issue de cet atelier, que la rémunération d’un effectif de 5 823 agents devrait être bloquée immédiatement, dégageant ainsi des économies mensuelles de 538,2 millions FC et que 4 516 agents devraient bénéficier d’un moratoire dont la durée devrait être déterminée au cas par cas, sans toutefois dépasser 3 mois. Ce qui fait qu’à l’échéance, l’impact financier sera, sauf réclamation, de plus de 10 milliards 800 millions de CDF (6,18 millions USD) par an, selon les conclusions de l’atelier. Lire la suite ici